vendredi 16 août 2013

Le devoir premier de l'échevin.


                   

Pour résoudre le problème de polution visuelle, sonore et aérienne que fait subir à des résidents de Kénogami, depuis des années, l'entreprise d'excavation Claveau et Fils, le conseiller municipal du secteur, Claude Tremblay, fait des propositions donnant l'impression d'un parti pris pour cette entreprise. En effet, il est plutôt désolant de constater en lisant le journal, Le Quotidien de jeudi, le 15 août dernier, sa façon insignifiante de proposer des solutions à des problèmes environnementaux qui, à mon avis, ne seraient qu'un cataplasme sur une jambe de bois. En vérité, cette entreprise n'est plus à sa place dans ce secteur résidentiel de Kénogami. Dans Saguenay combien y a-t-il de plaies du genre qui dérangent?

Comme les citoyens affectés le proposent, cela devrait faire longtemps que cette entreprise poluante aurait dû, de son propre chef, se relocaliser dans un parc industriel. Comme elle ne semble pas intéressée à déménager, c'est, à mon point de vue, la resposabilité du conseiller municipal du district en question à mettre ses culottes; plutôt que de donner l'impression de se faire le défenseur des écarts à des principes environnementaux de base dont Claveau et Fils est l'auteur.

Par la même occasion, nous pourrions en profiter, pour bien soupeser les capacités de monsieur Tremblay à remplir adéquatement la responsabilité d'élu qu'il sollicitera, encore une fois, le 3 novembre prochain, soit la défense des intérêts des citoyens résidents de son district.

Marcel Audet, Saguenay.  

jeudi 8 août 2013

De la reconnaissance.


Rien ne semble se retrouver au menu de nos Fêtes du 175 ième en ce qui a trait à l'arrivée des Filles du Roy dans la colonie française au début du 17ième siécle. Pourtant l'événement est commémoré aussi cette année au Québec et nous, francophones de souche, sommes concernés. Au moins un clin d'oeil de notre part envers les Fêtes du 350 ième anniversaire soulignant la venue du premier contingent de Filles du Roy en Nouvelle France aurait dû, selon moi, faire partie des convenances. Ne serait-ce que pour nous rappeler que la plupart des Québécois de souche qui peuplent notre région décendent directement de ces quelque huit cent femmes venues s'établir dans la colonie entre 1608 et 1620. Sans ces femmes, surnommées à juste titre "Mères de la nation", celle-ci, encore majoritairement constituée de francophones de souche aujourd'hui, n'existerait même pas. Pour cette raison, les Filles du Roy méritent toute notre reconnaissance.

Élisabeth Proulx, Métabetchouan-Lac-à-la-Croix.