vendredi 13 juillet 2012
Bonnet blanc, blanc bonnet.
J’ai beaucoup de misère avec ces politiciens, sans réelles convictions politiques, apparemment dépourvus d’idéologie, qui se donnent au mieux offrant. Comme si, du jour au lendemain, un Oblat pouvait devenir Jésuite ; une sœur du Bon Pasteur, Augustine. Ils changent de parti comme ils changent de chemise, prétextant qu’ils se présentent en politique d’abord et avant tout pour servir le peuple quel que soit l’instrument politique. Admirable désintéressement!?
Dans le comté Chicoutimi-Le-Fjord, un ancien journaliste à la retraite, qui cherche où crécher sur l’échiquier politique après avoir mordu la poussière sous la bannière conservatrice aux élections fédérales du 2 mai 2011, tente, maintenant, sa chance au provincial avec les libéraux de Jean Charest. Malgré ce que l’on peut penser de ces derniers, un couloir idéologique existe entre eux et les conservateurs de Stephen Harper, qu’il faut assimiler sans ménagement au Tea Party américain : démolisseurs de l’État, obscurantistes, créationnistes, défenseurs inconditionnels de l’État d’Israël et j’en passe.
Moi, je l’aurais vu plutôt endosser l’uniforme des caquistes : idéologiquement plus près des conservateurs harpériens. Et qui sait, si Stéphane Bédard avait abandonné la politique, l’ancien journaliste n’aurait pas pensé revêtir les couleurs péquistes ? Ne trouvez-vous pas que, trop souvent, le carriérisme politique n’a rien à envier au plus vieux métier du monde : celui de chasseur-cueilleur?
Je ne lui souhaite pas bonne chance.
Marcel Lapointe, Jonquière.
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