mercredi 11 juin 2014

Parabole à méditer.

Hier dans le journal, Le Quotidien, le maire de Saguenay, Jean Tremblay, a déclaré ne pas accepter d'être traité de menteur par le chef de l'Équipe du Renouveau Démocratique (ÉRD), Paul Grimard, sur l'interprétation qu'il fait des états financiers de la ville déposés au dernier Conseil municipal. Mais...

Mais il y a quelques jours, Jean Tremblay a démontré, sans l'ombre d'un doute, avoir menti à la population quand il a déclaré n'avoir jamais traité les journalistes de cruches et d'ignorants. Pourtant, une vidéo explicite captée durant sa conférence religieuse donnée le 2 juin dernier à Valleyfield a très clairement démontré le contraire. Au point où il s'est vu obligé d’atténuer sa gaffe par une contorsion intellectuelle dont lui seul possède le secret; mais sans pour autant s'en excuser auprès des journalistes. Jean Tremblay n'en a que faire des demandes d'excuses. Il l'a aussi prouvé en refusant des excuses demandées par la conseillère de l'opposition, Josée Néron, qu'il a accusée de dilapider les fonds publics, alors que c'était totalement faux.

"Je me sens attaqué et je ne l'accepte pas", a-t-il révélé dans le journal. Il espère peut-être une rétractation, des excuses de la part du chef de l'ÉRD, alors que lui-même a systématiquement refusé d'en faire à madame Néron et aux journalistes. La parabole biblique citée dans l'Évangile selon Saint-Luc dit qu'il est plus facile de voir la paille dans l'oeil de son voisin que la poutre dans le sien. Il est quand même déconcertant de voir comment Jean Tremblay, qui prétend mener une sainte vie, peut, de façon aussi désinvolte qu'erronnée, reprocher à son prochain d'agir de la même façon que lui. Du "pharisianisme" purement et simplement!


Gérard Audet, Chicoutimi.

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