Hier dans le journal, Le Quotidien, le maire de Saguenay, Jean
Tremblay, a déclaré ne pas accepter d'être traité de menteur par le chef de
l'Équipe du Renouveau Démocratique (ÉRD), Paul Grimard, sur l'interprétation
qu'il fait des états financiers de la ville déposés au dernier Conseil
municipal. Mais...
Mais il y a quelques jours, Jean Tremblay a démontré, sans l'ombre d'un
doute, avoir menti à la population quand il a déclaré n'avoir jamais traité les
journalistes de cruches et d'ignorants. Pourtant, une vidéo explicite captée
durant sa conférence religieuse donnée le 2 juin dernier à Valleyfield a très
clairement démontré le contraire. Au point où il s'est vu obligé d’atténuer sa
gaffe par une contorsion intellectuelle dont lui seul possède le secret; mais
sans pour autant s'en excuser auprès des journalistes. Jean Tremblay n'en a que
faire des demandes d'excuses. Il l'a aussi prouvé en refusant des excuses
demandées par la conseillère de l'opposition, Josée Néron, qu'il a accusée de
dilapider les fonds publics, alors que c'était totalement faux.
"Je me sens attaqué et je ne l'accepte pas", a-t-il révélé
dans le journal. Il espère peut-être une rétractation, des excuses de la part
du chef de l'ÉRD, alors que lui-même a systématiquement refusé d'en faire à
madame Néron et aux journalistes. La parabole biblique citée dans l'Évangile
selon Saint-Luc dit qu'il est plus facile de voir la paille dans l'oeil de son
voisin que la poutre dans le sien. Il est quand même déconcertant de voir
comment Jean Tremblay, qui prétend mener une sainte vie, peut, de façon aussi désinvolte
qu'erronnée, reprocher à son prochain d'agir de la même façon que lui. Du
"pharisianisme" purement et simplement!
Gérard Audet, Chicoutimi.
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