D'entrée de jeu, en ce qui concerne l'électoralisme, je pense que
personne à l'Assemblée nationale du Québec ne peut prétendre à l'état de grâce
en jetant la première pierre au gouvernement actuel.
Permettre aux Commissions scolaires, comme l'a fait le ministère de
l'Éducation, de hausser leurs taxes pour ensuite leur enjoindre de les
rembourser, c'est ce que j'appelle, louvoyer dans les méandres de
l'électoralisme. En cette matière, le gouvernement péquiste vient de nous faire,
à son tour, la démonstration qu'il n'a pas à rougir devant quelque autre
gouvernement. On se défend comme on le peut lorsqu'on est un gouvernement
minoritaire; de surcroît, continuellement mis sur la sellette par la très
grande majorité des députés de l'opposition à l'Assemblée nationale, pour
vouloir briser la Fédération canadienne. Mais les péquistes auraient quand même
pu se garder une petite gêne envers les Commissions scolaires, ces boucs
émissaires des politiciens opportunistes quand vient le temps de couper dans
les finances publiques.
Cette fois, le gouvernement n'y va pas par quatre chemins: sommation de
rembourser aux chers électeurs des taxes scolaires amalgamée de menaces de les
abolir purement et simplement. Nos mal-aimées Commissions scolaires ont le dos
large. À ma connaissance, cela doit faire à peu près trois décennies que les
politiciens opportunistes de tout acabit se servent d'elles comme d'un système
tampon à compressions budgétaires, pour atteindre le déficit zéro, pour réduire
de la dette.
Pour avoir suivi l'évolution du dossier des Commissions scolaires depuis
nombre d'années, ces organismes que je considère nécessaires, voire vitaux,
pour assurer l'éducation de nos jeunes et qui représentent un modèle de gestion
responsable des fonds publics, nous coûtant moins de 5% de leur budget en frais
administratifs, sont en train d’être étouffés jusqu'à ce que mort s'ensuivre. À
l'évidence, à force de presser le citron comme on le fait, il ne restera plus
qu'à les abolir, exsangues qu'elles seront devenues, en prétextant leur
incompétence à remplir leur mission. Comme le dit l'adage:"Qui veut tuer
son chien affirme qu'il a la rage". Mais il y a fort à parier que si les
péquistes sont réélus, ils vont couper la poire en deux soit: la création de
mégacommissions scolaires, genre, La Commission scolaire du
Saguenay-Lac-Saint-Jean, pour satisfaire à peu près tout le monde en attendant
qu'un autre gouvernement ne vienne terminer le grand ménage. Après le lequel on
entreprendra celui des cégeps.
Cheap vraiment cheap, cette détestable manie électoraliste. D'autant
plus qu'elle provient d'un gouvernement qui prétend vouloir unir tous les
Québécois sous un meilleur vivre-ensemble et une même identité.
Edith Proulx-Normadin, Lac-Saint-Jean-Est.
D'entrée de jeu, en ce qui concerne l'électoralisme, je pense que
personne à l'Assemblée nationale du Québec ne peut prétendre à l'état de grâce
en jetant la première pierre au gouvernement actuel.
Permettre aux Commissions scolaires, comme l'a fait le ministère de
l'Éducation, de hausser leurs taxes pour ensuite leur enjoindre de les
rembourser, c'est ce que j'appelle, louvoyer dans les méandres de
l'électoralisme. En cette matière, le gouvernement péquiste vient de nous faire,
à son tour, la démonstration qu'il n'a pas à rougir devant quelque autre
gouvernement. On se défend comme on le peut lorsqu'on est un gouvernement
minoritaire; de surcroît, continuellement mis sur la sellette par la très
grande majorité des députés de l'opposition à l'Assemblée nationale, pour
vouloir briser la Fédération canadienne. Mais les péquistes auraient quand même
pu se garder une petite gêne envers les Commissions scolaires, ces boucs
émissaires des politiciens opportunistes quand vient le temps de couper dans
les finances publiques.
Cette fois, le gouvernement n'y va pas par quatre chemins: sommation de
rembourser aux chers électeurs des taxes scolaires amalgamée de menaces de les
abolir purement et simplement. Nos mal-aimées Commissions scolaires ont le dos
large. À ma connaissance, cela doit faire à peu près trois décennies que les
politiciens opportunistes de tout acabit se servent d'elles comme d'un système
tampon à compressions budgétaires, pour atteindre le déficit zéro, pour réduire
de la dette.
Pour avoir suivi l'évolution du dossier des Commissions scolaires depuis
nombre d'années, ces organismes que je considère nécessaires, voire vitaux,
pour assurer l'éducation de nos jeunes et qui représentent un modèle de gestion
responsable des fonds publics, nous coûtant moins de 5% de leur budget en frais
administratifs, sont en train d’être étouffés jusqu'à ce que mort s'ensuivre. À
l'évidence, à force de presser le citron comme on le fait, il ne restera plus
qu'à les abolir, exsangues qu'elles seront devenues, en prétextant leur
incompétence à remplir leur mission. Comme le dit l'adage:"Qui veut tuer
son chien affirme qu'il a la rage". Mais il y a fort à parier que si les
péquistes sont réélus, ils vont couper la poire en deux soit: la création de
mégacommissions scolaires, genre, La Commission scolaire du
Saguenay-Lac-Saint-Jean, pour satisfaire à peu près tout le monde en attendant
qu'un autre gouvernement ne vienne terminer le grand ménage. Après le lequel on
entreprendra celui des cégeps.
Cheap vraiment cheap, cette détestable manie électoraliste. D'autant
plus qu'elle provient d'un gouvernement qui prétend vouloir unir tous les
Québécois sous un meilleur vivre-ensemble et une même identité.
Edith Proulx-Normadin, Lac-Saint-Jean-Est.