mercredi 2 octobre 2013

Protéger les Commissions scolaires


D'entrée de jeu, en ce qui concerne l'électoralisme, je pense que personne à l'Assemblée nationale du Québec ne peut prétendre à l'état de grâce en jetant la première pierre au gouvernement actuel.

Permettre aux Commissions scolaires, comme l'a fait le ministère de l'Éducation, de hausser leurs taxes pour ensuite leur enjoindre de les rembourser, c'est ce que j'appelle, louvoyer dans les méandres de l'électoralisme. En cette matière, le gouvernement péquiste vient de nous faire, à son tour, la démonstration qu'il n'a pas à rougir devant quelque autre gouvernement. On se défend comme on le peut lorsqu'on est un gouvernement minoritaire; de surcroît, continuellement mis sur la sellette par la très grande majorité des députés de l'opposition à l'Assemblée nationale, pour vouloir briser la Fédération canadienne. Mais les péquistes auraient quand même pu se garder une petite gêne envers les Commissions scolaires, ces boucs émissaires des politiciens opportunistes quand vient le temps de couper dans les finances publiques.

Cette fois, le gouvernement n'y va pas par quatre chemins: sommation de rembourser aux chers électeurs des taxes scolaires amalgamée de menaces de les abolir purement et simplement. Nos mal-aimées Commissions scolaires ont le dos large. À ma connaissance, cela doit faire à peu près trois décennies que les politiciens opportunistes de tout acabit se servent d'elles comme d'un système tampon à compressions budgétaires, pour atteindre le déficit zéro, pour réduire de la dette.


Pour avoir suivi l'évolution du dossier des Commissions scolaires depuis nombre d'années, ces organismes que je considère nécessaires, voire vitaux, pour assurer l'éducation de nos jeunes et qui représentent un modèle de gestion responsable des fonds publics, nous coûtant moins de 5% de leur budget en frais administratifs, sont en train d’être étouffés jusqu'à ce que mort s'ensuivre. À l'évidence, à force de presser le citron comme on le fait, il ne restera plus qu'à les abolir, exsangues qu'elles seront devenues, en prétextant leur incompétence à remplir leur mission. Comme le dit l'adage:"Qui veut tuer son chien affirme qu'il a la rage". Mais il y a fort à parier que si les péquistes sont réélus, ils vont couper la poire en deux soit: la création de mégacommissions scolaires, genre, La Commission scolaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, pour satisfaire à peu près tout le monde en attendant qu'un autre gouvernement ne vienne terminer le grand ménage. Après le lequel on entreprendra celui des cégeps.

Cheap vraiment cheap, cette détestable manie électoraliste. D'autant plus qu'elle provient d'un gouvernement qui prétend vouloir unir tous les Québécois sous un meilleur vivre-ensemble et une même identité.

Edith Proulx-Normadin, Lac-Saint-Jean-Est.

 D'entrée de jeu, en ce qui concerne l'électoralisme, je pense que personne à l'Assemblée nationale du Québec ne peut prétendre à l'état de grâce en jetant la première pierre au gouvernement actuel.

Permettre aux Commissions scolaires, comme l'a fait le ministère de l'Éducation, de hausser leurs taxes pour ensuite leur enjoindre de les rembourser, c'est ce que j'appelle, louvoyer dans les méandres de l'électoralisme. En cette matière, le gouvernement péquiste vient de nous faire, à son tour, la démonstration qu'il n'a pas à rougir devant quelque autre gouvernement. On se défend comme on le peut lorsqu'on est un gouvernement minoritaire; de surcroît, continuellement mis sur la sellette par la très grande majorité des députés de l'opposition à l'Assemblée nationale, pour vouloir briser la Fédération canadienne. Mais les péquistes auraient quand même pu se garder une petite gêne envers les Commissions scolaires, ces boucs émissaires des politiciens opportunistes quand vient le temps de couper dans les finances publiques.

Cette fois, le gouvernement n'y va pas par quatre chemins: sommation de rembourser aux chers électeurs des taxes scolaires amalgamée de menaces de les abolir purement et simplement. Nos mal-aimées Commissions scolaires ont le dos large. À ma connaissance, cela doit faire à peu près trois décennies que les politiciens opportunistes de tout acabit se servent d'elles comme d'un système tampon à compressions budgétaires, pour atteindre le déficit zéro, pour réduire de la dette.


Pour avoir suivi l'évolution du dossier des Commissions scolaires depuis nombre d'années, ces organismes que je considère nécessaires, voire vitaux, pour assurer l'éducation de nos jeunes et qui représentent un modèle de gestion responsable des fonds publics, nous coûtant moins de 5% de leur budget en frais administratifs, sont en train d’être étouffés jusqu'à ce que mort s'ensuivre. À l'évidence, à force de presser le citron comme on le fait, il ne restera plus qu'à les abolir, exsangues qu'elles seront devenues, en prétextant leur incompétence à remplir leur mission. Comme le dit l'adage:"Qui veut tuer son chien affirme qu'il a la rage". Mais il y a fort à parier que si les péquistes sont réélus, ils vont couper la poire en deux soit: la création de mégacommissions scolaires, genre, La Commission scolaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, pour satisfaire à peu près tout le monde en attendant qu'un autre gouvernement ne vienne terminer le grand ménage. Après le lequel on entreprendra celui des cégeps.

Cheap vraiment cheap, cette détestable manie électoraliste. D'autant plus qu'elle provient d'un gouvernement qui prétend vouloir unir tous les Québécois sous un meilleur vivre-ensemble et une même identité.

Edith Proulx-Normadin, Lac-Saint-Jean-Est.


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