En ce qui a trait au dossier de la police de Saguenay, la Commission de
la santé et sécurité au travail (CSST) et la Commission des lésions
professionnelles (CLP) (des incompétents peut-être?) ont décidé de se mêler de
ce que le maire sortant, Jean Tremblay, appelle de façon impétueuse: "nos
affaires de famille", parlant des relations entre son directeur de la
police et lui-même.
Quelles sont les affaires en question? La CSST a vérifié si une
politique sur le harcèlement existe à la Sécurité publique de Saguenay. En
effet, il y en a une, mais elle est dépassée et doit être remise à jour selon
l'enquêteuse dépêchée sur les lieux. Trois blâmes de la CLP envers la direction
de la police pour du harcèlement psychologique. Un policier suspendu pour
tentative de corruption. Un autre, également suspendu par la direction parce
qu'il ne donnerait pas assez de billets d'infraction. Se pourrait-il qu'une
commande venant de très-haut dans la ville oblige les policiers à remettre aux
citoyens un nombre minimal de billets d'infraction, histoire de faire entrer
plus d'argent dans les coffres de la ville? Je ne suis pas le seul à me poser
la question.
Mais selon le maire sortant, tout va très bien au Service de police de
Saguenay. Le directeur, Mario Giroux, est toujours son homme de confiance; les
représentants syndicaux et les policiers font du très bon boulot, excellent
même; le climat n'est ni sale ni pourri dans ce service qu'il dit être très
bien tenu. Le maire se dit persuadé que le climat de travail n'est pas aussi
mauvais qu'on le laisse entendre. Visiblement, le langage de bois du maire
sortant cherche ici à désamorcer une bombe. Trop peu, trop tard?
Si lui n'en revient pas de voir que ces histoires sortent durant la
campagne électorale, d'autres sont également sidérés d'apprendre, au cours de
cette même campagne, cette annonce de 450 emplois créés par une compagnie devant
venir s'installer à Saguenay, alors que cette dernière a dû faire une mise au
point à l'effet qu'aucune décision n'a encore été prise en ce sens. Ce qui me
fait penser qu'en matière de moralité concernant la propagande électoraliste,
le maire sortant n'a pas de leçon à donner à personne.
Marcel Lapointe, candidat ERD, Arvida Nord.
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