jeudi 31 octobre 2013

Blue Blood à Saguenay.




En ce qui a trait au dossier de la police de Saguenay, la Commission de la santé et sécurité au travail (CSST) et la Commission des lésions professionnelles (CLP) (des incompétents peut-être?) ont décidé de se mêler de ce que le maire sortant, Jean Tremblay, appelle de façon impétueuse: "nos affaires de famille", parlant des relations entre son directeur de la police et lui-même.

Quelles sont les affaires en question? La CSST a vérifié si une politique sur le harcèlement existe à la Sécurité publique de Saguenay. En effet, il y en a une, mais elle est dépassée et doit être remise à jour selon l'enquêteuse dépêchée sur les lieux. Trois blâmes de la CLP envers la direction de la police pour du harcèlement psychologique. Un policier suspendu pour tentative de corruption. Un autre, également suspendu par la direction parce qu'il ne donnerait pas assez de billets d'infraction. Se pourrait-il qu'une commande venant de très-haut dans la ville oblige les policiers à remettre aux citoyens un nombre minimal de billets d'infraction, histoire de faire entrer plus d'argent dans les coffres de la ville? Je ne suis pas le seul à me poser la question.

Mais selon le maire sortant, tout va très bien au Service de police de Saguenay. Le directeur, Mario Giroux, est toujours son homme de confiance; les représentants syndicaux et les policiers font du très bon boulot, excellent même; le climat n'est ni sale ni pourri dans ce service qu'il dit être très bien tenu. Le maire se dit persuadé que le climat de travail n'est pas aussi mauvais qu'on le laisse entendre. Visiblement, le langage de bois du maire sortant cherche ici à désamorcer une bombe. Trop peu, trop tard?

Si lui n'en revient pas de voir que ces histoires sortent durant la campagne électorale, d'autres sont également sidérés d'apprendre, au cours de cette même campagne, cette annonce de 450 emplois créés par une compagnie devant venir s'installer à Saguenay, alors que cette dernière a dû faire une mise au point à l'effet qu'aucune décision n'a encore été prise en ce sens. Ce qui me fait penser qu'en matière de moralité concernant la propagande électoraliste, le maire sortant n'a pas de leçon à donner à personne.

Marcel Lapointe, candidat ERD, Arvida Nord. 

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