Monsieur Benoit Pépin, directeur du secteur énergie pour la
multinationale Rio Tinto Alcan en Amérique du Nord veut, devant la Commission
sur les enjeux énergétiques, déconstruire certains mythes entretenus sur les
tarifs d'électricité que paient les industries de l'aluminium au Québec. Je
crois plutôt qu'il cherche à en créer de nouveaux. Dont celui voulant que les grands
consommateurs, comme son entreprise, financent la consommation résidentielle,
tel qu'il le prétend dans le Quotidien du 28 septembre dernier.
Monsieur Pépin, devant la Commission sur les enjeux énergétiques, peut
bien faire dire aux chiffres ce qui lui convient, seulement, moi je sais faire
la distinction entre le montant que je paie pour me chauffer, 7,48 cents le
kilowattheure, et celui de 4.72 cents que Rio Tinto-Alcan paie, lorsqu'elle
fait appel à Hydro-Québec, pour produire des lingots d'aluminium. Selon
monsieur Pépin, une baisse des tarifs chez les producteurs d'aluminium serait
bénéfique à l'économie du Québec dû aux retombées générées. Mais une baisse
pour les consommateurs également augmenterait leur pouvoir d'achat et
conséquemment plus d'argent serait injecté dans l'économie.
Seulement, ce qui attend les consommateurs en avril prochain, c'est une
hausse de 5,4% si la Régie de l'énergie accepte la demande d'Hydro-Québec.
Alors pour éviter davantage d'écarts chez les clients d'Hydro-Québec, les
compagnies productrices d'aluminium devraient se contenter de leur Tarif
industriel L Grande puissance.
Marcel Audet, Chicoutimi.
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