vendredi 21 novembre 2014

Davantage que de la simple sémantique.







Le maire de Roberval, Guy Larouche, s'excuse pour des propos malhabiles teintés de préjugés tenus envers la communauté de autochtone de Mashteuiatsh. Un proche du maire de Saguenay lui demande pardon pour avoir spolié le bien public. Pierre Karl Péladeau qui, sans le dire ouvertement, en fait autant envers les bloquistes et les péquistes, avec le ferme propos de... Stephen Harper, chef du gouvernement canadien, qui s'est déjà excusé auprès de la communauté autochtone du Canada relativement aux pensionnats indiens, dont plusieurs ayant été victimes d'abus de toutes sortes n'ont jamais oublié, jamais pardonné. Et combien d’exemples du même acabit? On s'excuse à profusion chez les responsables, ce qui paraît bien.

Mais encore! Excuses, repentance, regret, ferme propos, pardon: des mots dont les définitions peuvent se recouper dans la confusion et nous laisser pantois. À preuve, l'ambassadeur canadien à l'UNESCO et ancien député conservateur sous les gouvernements de Stephen Harper et Brian Mulroney, Jean Pierre Blackburn, qui laisser penser, dans un propos livré à la journaliste, Katerine Belley-Murray, du Quotidien, que son gouvernement a pardonné aux autochtones ainsi qu'aux Canadiens d'origine japonaise et chinoise. Alors que c'est l'inverse qui aurait dû arriver. En effet, monsieur Blackburn, dans l'édition du 13 novembre dernier, dit avoir lui-même été témoin à trois reprises de "pardon" de la part de son gouvernement. Confusion!?

En tout état de cause, présenter des excuses n'est pas du tout la même chose que demander pardon et réparer les torts causés.

Félicien Normandin, Lac-Saint-Jean-Est.



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