mardi 11 novembre 2014

Les alchimistes du hockey.

Quand j'ai vu le titre de la chronique récente du gouverneur des Sags, Phil Desgagné, "À quand le tour du magicien?", dans les pages sportives du Quotidien de Saguenay, je me suis demandé si à la direction de notre équipe de hockey de la ligue junior majeure du Québec, on en était pas rendu à implorer les forces ocultes pour sortir une bonne fois pour toutes ce mauvais géni qui hante depuis nombre d'années les murs de l'aréna Georges Vézina. Parce que ce n'est pas faute d'avoir essayé de sortir l'équipe du marasme dans lequel elle croupie depuis déjà trop longtemps. On aura tout essayé chez les Sags: échanges de joueurs, recrutement d'un nouveau David Desharnais, engagement d'un relationniste (pourquoi?), nommination d'un gouverneur, changement à la haute direction, et bien sûr remplacement des entraineurs. Et combien de promesse d'un meilleur avenir. Si le secret d'une bonne équipe de hockey c'est la chimie entre les joueurs qui doit exister sur la glace, on ne peut, plus longtemps, la confier à des alchimistes.La nécessaire chimie que l'équipe doit posséder sur la glace, ne peut être plus longtemps entre les mains d'alchimistes. À chaque automne, on nous promet l'équipe dont les Saguenéens et le Jeanois pourront être fiers. Mais encore cette année, j'ai bien que cette promesse ne sera tenue. Bien pire, au moment d'écrire ces lignes l'équipe est au 17ème rang sur 18. Du jamais vu à ma souvenance depuis que l'équipe existe. Pendant nombre d'années des villes qualifiées de "petits marchés", après connus l'ivresse et la gloire des sommets de la ligue, je pense à Baie Comeau, Shawinigan, Val D'or, Rimouski, ont visité ses bas fonds très peu de temps et ont, par la suite, rebondi.
Je n'ai jamais été un fan patient des Sags. J'ai pris mes billets de saison, un temps. J'ai ensuite décidé d'assister à quelques parties aux cours des années suivantes. Et cette année, je vais rester bien chaud chez moi à regarder du hockey à la TV. En attendant que la magie opère.

David Falardeau.


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