Visiblement, le député péquiste de Roberval, Denis Trottier a des
problèmes avec les pétitions qui dénoncent le projet de construction d'une
minicentrale hydroélectrique à Val-Jalbert. Concernant l'une d'entre elles, dans
le Quotidien d'aujourd'hui, il s'étonne qu'autant de gens de l'extérieur de la
région l'aient signée. La raison en est pourtant fort simple: Val-Jalbert est
devenu un enjeux national et même international, emblématique de la lutte tous
azimuts des citoyens de la terre pour une réduction significative de leur
empreinte écologique.
Bâtir inutilement de l'infrastructure de béton comme veulent le faire
les promotteurs de barrages hydroélectriques du Québec, cela consiste à
appliquer une hypothèque sur l'empreinte écologique. Cela constitue une
violation flagrante des principes fondammentaux de développement durable. Dans
une perspective écologique globale, au même titre que l'exploitation des gaz de
schiste dans la vallée du Saint-Laurent ou du pétrole à Gaspé, l'érection, plus
que questionnable de barrages sur nos rivières, alors que l'offre de kw/h
dépasse, largement, la demande, ne peut pas concerner seulement les citoyens
des régions impliquées.
Monsieur le député, s'il a des doutes au sujet des deux pétitions à
l'encontre du projet de Val-Jalbert, devrait consulter deux sondages récents
effectués auprès de citoyens du Saguenay-Lac-Saint-Jean: celui du journal, Le
Quotidien de Saguenay d'il y a un mois et un autre de Léger Marketing qui date
de quelques jours. Les deux consultations révèlent que la majorité des
personnes sondées, notamment à Roberval, Mashteuiash, Chambord et Saint-Prime,
s'opposent à l'érection d'un barrage sur la rivière Ouiatchouan, principale
attraction du site touristique de Val-Jalbert. 61% des personnes sondées
souhaitent que les travaux de constructions soient annulés ou suspendus en attendant
une consultation publique.
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