En médecine pour illustrer, la dernière promotion, celle de 2012,
comptait plus de 85% de femmes. Aujourd'hui, 41% des médecins du Québec sont
des femmes et dans les facultés de médecine, les femmes sont encore plus
majoritaires, soit 61%. Si bien que d'ici la fin de la présente décennie, la
profession médicale sera, majoritairement, exercée par des femmes.
Dans le domaine de la politque, au Canada, qui aurait pu prévoir que la
majorité des provinces auraient, un jour, à leur tête, une femme. Plus de
femmes en polique municipale également, comme le suggère des personnes
ressource de la Table de concertation des groupes de femmes du
Saguenay-Lac-Saint-Jean. L'idée est excellente, car les statistiques nous
montrent que leur participation est encore trop faible. Mais je sens que les
femmes sont en marche. Par exemple, cette femme que j'ai vue, dernièrement, au
côté d'un premier candidat à l'investiture du parti municipal qui s'oppose à
l'administration actuelle de Saguenay, Équipe du renouveau démocratique. À
titre de présentatrice des états de service du candidat, Paul Grimard, la femme
à ses côtés, Josée Néron, en a profité pour faire un clin d'oeil approprié à
ses congénères. Les femmes jeunes comme elle, les plus âgées n'étant pas exclues,
bien sûr, devraient être davantage présentes comme élues sur les conseils
muninipaux, a-t-elle déclaré.
Malgré une évolution dans la bonne direction, des statistiques récentes
montrent qu'en politique municipale, les femmes sont sous-représentées au
Québec. Seulement 30% des élus qui siègent sur les conseils municipaux sont des
femmes et 16% sont mairesses. Pourtant, la gent féminine compose 52% de la
population québécoise. Le monde municipal a besoin de plus de femmes pour
présider aux destinés de leurs villes, pour assurer un meilleur équilibre entre
leurs priorités et celles des hommes, pour apporter un nouveau soufle à la
démocratie municipale. La ville de Saguenay en a, particulièrement, besoin.
Odette Chicoine, Chicoutimi.
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