En ce qui me concerne, la santé socio-économique d'une ville se mesure
à l'aune de son potentiel à retenir sa population, jeune surtout, en lui
offrant, principalement, de bons emplois. Depuis une dizaine d'années, Saguenay
ne cesse d'accumuler de mauvaises notes en cette matière. Si bien que la ville
a perdu quelque 5000 emplois, et non les moindres, au cours de cette période.
Que l'on pense seulement à ceux perdus à cause des fermetures de la Consol à La
Baie et de Novelis à Jonquière.
Et cela ne va pas en s'améliorant, tant s'en faut, car, selon les
derniers chiffres divulgués par
l'Institut de la statistique du Québec, Saguenay a connu une
augmentation majeure de son taux de chômage l'an dernier. De 5.5% qu'il était à
la fin 2011, il est passé à 9.8% à la fin 2012. Une hausse annuelle de 4.3%.
Pendant ce temps, des villes comme, Gatineau, Sherbrooke et Trois-Rivières avec
lesquelles notre maire aime bien se comparer quand cela l'avantage, ont connu
des taux de chômage à la baisse.
Comment le locataire, pour ne pas dire le propriétaire, de l'hôtel de
Ville de Saguenay, aussi président
du ca de son outil de développement économique, Promotion Saguenay, peut-il
prétendre, comme il le fait dans la dernière édition du bulletin de cette
organisme nommé, Horizon Industrie, que sa ville est un leader en matière de
développement économique alors qu'elle connait un si triste record en matière
de création d'emplois? Si ce dossier n'était pas le talon d'achille de
l'administration Tremblay, cette dernière n'aurait sûrement raté l'occasion
de mettre en valeur la création
d'emplois, par exemple, dans le bulletin industriel de Promotion Saguenay de
mars 2013. Mais rien de substantiellement encourageant sur la situation de
l'emploi à Saguenay n'y a filtré; si ce n'est qu'une pub en dernière page de la
revue, celle de l'endos, dans laquelle Promotion Saguenay met en valeur un site
internet où les employeurs et les chercheurs d'emploi peuvent se rencontrer.
Très encourageant!
Depuis qu'un citoyen de Saguenay a annoncé, cette semaine, ni en
désespoir de cause, ni en catastrophe, comme cela s'est vu en 2004 et en 2008,
qu'il ferait la lutte lors des prochaines élections municipales à Jean Tremblay
que, personnellement, je considère usé par le pouvoir, je me prends à espérer
en des lendemains qui enchantent pour ma ville, le 4 novembre prochain.
David Falardeau, Chicoutimi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire