mardi 11 février 2014

La valeur d'un conseil municipal.



                                 

Une prière en guise d'ouverture suivie de congratulations à des citoyens méritants; l'adoption à la vapeur d'avis de motion, de réglements d'emprunts et de zonage ensuite; le tout se terminant par une période de questions hyper-encadrée limitée à trente minutes, dont quinze pour le maire. Plus ça change et plus c'est pareil! Est-ce bien ce type de conseil municipal qu'espèrent, dans l'avenir, les citoyens de Saguenay? Évidemment pas pour les vingt-cinq milles qui ont voté contre le maire, Jean Tremblay, aux dernières élections municipales?

La délicate question de l'eau fluorée a donné lieu, récemment, à un débat à la table du conseil municipal de Trois-Rivières, au bout duquel neuf conseillers contre sept ont voté en faveur de la fluoration de l'eau. Un débat sur la pertinence ou non de fluorer l'eau que boivent les Saguenéens n'est pas ici la question. Par ailleurs, ce que je constate, c'est qu'à Trois-Rivières, la tenue de débats à la table du conseil existe, comme dans d'autres villes sûrement. Ce qui, j'en suis convaincu,  rend les séances moins ennuyantes et assurément plus démocratiques pour les citoyens qui y assistent et d'autres qui désireraient y participer.

Pour le maire de Saguenay, qui aime bien comparer sa ville à d'autres du Québec quand cela l'arrange, n'y a-t-il pas là des changements souhaitables à sa pratique sur lesquels il pourrait méditer? Plutôt que de bafouer le droit de s'exprimer à son encontre venant d'une conseillère, comme il l'a fait au cours de la dernière séance du grand conseil à Chicoutimi.


Gérard Audet, Chicoutimi. 

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