Une prière en guise d'ouverture suivie de
congratulations à des citoyens méritants; l'adoption à la vapeur d'avis de
motion, de réglements d'emprunts et de zonage ensuite; le tout se terminant par
une période de questions hyper-encadrée limitée à trente minutes, dont quinze
pour le maire. Plus ça change et plus c'est pareil! Est-ce bien ce type de
conseil municipal qu'espèrent, dans l'avenir, les citoyens de Saguenay?
Évidemment pas pour les vingt-cinq milles qui ont voté contre le maire, Jean
Tremblay, aux dernières élections municipales?
La délicate question de l'eau fluorée a donné
lieu, récemment, à un débat à la table du conseil municipal de Trois-Rivières,
au bout duquel neuf conseillers contre sept ont voté en faveur de la fluoration
de l'eau. Un débat sur la pertinence ou non de fluorer l'eau que boivent les
Saguenéens n'est pas ici la question. Par ailleurs, ce que je constate, c'est
qu'à Trois-Rivières, la tenue de débats à la table du conseil existe, comme
dans d'autres villes sûrement. Ce qui, j'en suis convaincu, rend les séances moins ennuyantes et
assurément plus démocratiques pour les citoyens qui y assistent et d'autres qui
désireraient y participer.
Pour le maire de Saguenay, qui aime bien
comparer sa ville à d'autres du Québec quand cela l'arrange, n'y a-t-il pas là
des changements souhaitables à sa pratique sur lesquels il pourrait méditer?
Plutôt que de bafouer le droit de s'exprimer à son encontre venant d'une conseillère,
comme il l'a fait au cours de la dernière séance du grand conseil à Chicoutimi.
Gérard Audet, Chicoutimi.
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