dimanche 9 février 2014

Le financement des organismes par la ville.






Même avant sa reconnaissance officielle à l'hôtel de ville de Saguenay, le 4 novembre 2013, l'opposition questionnait l'administration municipale sur le fait que les nombreux organismes sans but lucratif, comme le Festival forestier de Shipshaw, qui bénéficient de subventions ou de prêts provenant de la ville, ne rendent pas de comptes aux bailleurs de fonds que nous sommes, les citoyens. On ne le répètera jamais assez au maire de Saguenay: une ville n'a pas à être administrée comme une entreprise privée, qui n'a pas de comptes à rendre à qui que ce soit, sauf à une minorité. Lorsque l'on questionne le maire, à savoir pourquoi les organismes subventionnés ne nous rendent pas de comptes, il nous répond de façon plus ou moins évasive, quand ce n'est pas avec manque de respect, que la ville ne souhaite pas s'immiscer dans les affaires internes de ces derniers. Par souci de discrétion? Ou ne serait-ce que du laxisme? Évidemment, il est impossible pour l'administration municipale de surveiller à la cenne près ce que font les nombreux organismes qui remplissent leurs mandats grâce à notre argent, et dont la grande majorité le font, sans doute, avec conscience professionnelle et intégrité.Toutefois, les allégations en provenance du journal, Le Quotidien, qui éclaboussent, ces jours-ci, l'activité du Festival forestier de Shipshaw, devraient inciter nos élus municipaux à davantage de vigilance, de transparence itou, histoire de contrer la malversation issue du copinage. Il doit bien exister un juste-milieu entre, ne rien faire du tout et engager du monde pour éplucher, bon an mal an, jusqu'au moindre denier, les rapports financiers de chaque organisme qui reçoit de l'argent de la ville. L'opposition a peut-être des suggestions à faire à ce chapitre. Si on veut bien sûr la consulter.


Marcel Lapointe, secrétaire, Équipe du Renouveau démocratique à Saguenay.

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