Même avant sa reconnaissance officielle à
l'hôtel de ville de Saguenay, le 4 novembre 2013, l'opposition questionnait
l'administration municipale sur le fait que les nombreux organismes sans but
lucratif, comme le Festival forestier de Shipshaw, qui bénéficient de
subventions ou de prêts provenant de la ville, ne rendent pas de comptes aux
bailleurs de fonds que nous sommes, les citoyens. On ne le répètera jamais
assez au maire de Saguenay: une ville n'a pas à être administrée comme une
entreprise privée, qui n'a pas de comptes à rendre à qui que ce soit, sauf à
une minorité. Lorsque l'on questionne le maire, à savoir pourquoi les
organismes subventionnés ne nous rendent pas de comptes, il nous répond de
façon plus ou moins évasive, quand ce n'est pas avec manque de respect, que la
ville ne souhaite pas s'immiscer dans les affaires internes de ces derniers.
Par souci de discrétion? Ou ne serait-ce que du laxisme? Évidemment, il est
impossible pour l'administration municipale de surveiller à la cenne près ce
que font les nombreux organismes qui remplissent leurs mandats grâce à notre
argent, et dont la grande majorité le font, sans doute, avec conscience
professionnelle et intégrité.Toutefois, les allégations en provenance du
journal, Le Quotidien, qui éclaboussent, ces jours-ci, l'activité du Festival
forestier de Shipshaw, devraient inciter nos élus municipaux à davantage de
vigilance, de transparence itou, histoire de contrer la malversation issue du
copinage. Il doit bien exister un juste-milieu entre, ne rien faire du tout et
engager du monde pour éplucher, bon an mal an, jusqu'au moindre denier, les
rapports financiers de chaque organisme qui reçoit de l'argent de la ville.
L'opposition a peut-être des suggestions à faire à ce chapitre. Si on veut bien
sûr la consulter.
Marcel Lapointe, secrétaire, Équipe du
Renouveau démocratique à Saguenay.
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