La
permission offerte à tous les fonctionnaires de l'État d'arborer des signes
religieux mine la neutralité de l'État, en plus de heurter la liberté de
conscience des citoyens qui n'adhèrent à aucune foi religieuse". Il s'agit
d'un extrait du mémoire des Juristes pour la laïcité et la neutralité
religieuse de l'État adressé à la commission qui étudie, présentement, le
projet de loi 60 sur une charte de la laïcité proposée par le gouvernement du
Québec.
Appliqué
mutatis mutandis au conseil municipal de Saguenay, cet extrait pourrait être
réécrit commme suit: "Quand le maire, Jean Tremblay, se permet d'arborer
des signes religieux comme, la prière en début de séance du conseil municipal
et une statue du Sacré Coeur en pleine salle du conseil, il mine la neutralité
de l'administration municipale, en plus de heurter la liberté de conscience des
Saguenéens qui n'adhèrent à aucune foi religieuse".
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