mardi 4 février 2014

À méditer.

La permission offerte à tous les fonctionnaires de l'État d'arborer des signes religieux mine la neutralité de l'État, en plus de heurter la liberté de conscience des citoyens qui n'adhèrent à aucune foi religieuse". Il s'agit d'un extrait du mémoire des Juristes pour la laïcité et la neutralité religieuse de l'État adressé à la commission qui étudie, présentement, le projet de loi 60 sur une charte de la laïcité proposée par le gouvernement du Québec.

Appliqué mutatis mutandis au conseil municipal de Saguenay, cet extrait pourrait être réécrit commme suit: "Quand le maire, Jean Tremblay, se permet d'arborer des signes religieux comme, la prière en début de séance du conseil municipal et une statue du Sacré Coeur en pleine salle du conseil, il mine la neutralité de l'administration municipale, en plus de heurter la liberté de conscience des Saguenéens qui n'adhèrent à aucune foi religieuse".

 David Falardeau, Chicoutimi

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