lundi 16 décembre 2013

Inutile pomme de discorde sur le pont.


Alors que la semaine dernière, on est allé jusqu'à nous montrer ce qui se passe dans les entrailles du pont Dubuc, ce matin dans le journal, Le Quotidien, les autorités de Saguenay, le maire en premier lieu, critiquent les représentants du Ministère des Transports du Québec (MTQ) pour leur soi-disant communication déficiente. C'est sans surprise que j'ai pris connaissance des critiques du maire, connaissant ses relations tumultueuses avec nos deux ministres péquistes. Pourtant, depuis que le pont Dubuc est fermé à la circulation, je suis l'évolution de la situation par le biais des médias et je dois reconnaître que le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, a tenu sa promesse de transparence envers les Saguenéens. Ce qui n'est vraisemblablement pas le cas dans l'esprit du premier citoyen.

Sauf erreur, les services nécessaires à la situation d'urgence ont, à date, bien fonctionné. Le prolongement non prévisible de la crise nécessite de peaufiner ces mêmes services et d'en ajouter d'autres si nécessaire. Contrairement au maire, la population affectée semble faire contre mauvaise fortune bon coeur; encore pour une semaine à tout le moins. Alors pourquoi cette discorde en pleine crise plutôt que de montrer de la hauteur politique? Je crois que certaines personnes prétextent l'existence d'une mauvaise gestion de crise par une des parties, le ministère, pour se faire du capital politique. De la petite politique sur le dos d'une population prise en otage. Et comme si la cour n'était suffisamment pleine, le directeur du service des incendies de Saguenay en rajoute. Lui dont la boule de cristal a révélé que la catastrophe aurait pu être évitée grâce de meilleures  communications entre la ville et le ministère. Ce qui reste à démontrer. Trop facile d'accuser les autres après coup.

Marcel Audet, Chicoutimi.


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