Alors que la semaine dernière, on est allé
jusqu'à nous montrer ce qui se passe dans les entrailles du pont Dubuc, ce
matin dans le journal, Le Quotidien, les autorités de Saguenay, le maire en
premier lieu, critiquent les représentants du Ministère des Transports du
Québec (MTQ) pour leur soi-disant communication déficiente. C'est sans surprise
que j'ai pris connaissance des critiques du maire, connaissant ses relations
tumultueuses avec nos deux ministres péquistes. Pourtant, depuis que le pont
Dubuc est fermé à la circulation, je suis l'évolution de la situation par le
biais des médias et je dois reconnaître que le ministre des Transports, Sylvain
Gaudreault, a tenu sa promesse de transparence envers les Saguenéens. Ce qui
n'est vraisemblablement pas le cas dans l'esprit du premier citoyen.
Sauf erreur, les services nécessaires à la
situation d'urgence ont, à date, bien fonctionné. Le prolongement non
prévisible de la crise nécessite de peaufiner ces mêmes services et d'en
ajouter d'autres si nécessaire. Contrairement au maire, la population affectée
semble faire contre mauvaise fortune bon coeur; encore pour une semaine à tout
le moins. Alors pourquoi cette discorde en pleine crise plutôt que de montrer
de la hauteur politique? Je crois que certaines personnes prétextent
l'existence d'une mauvaise gestion de crise par une des parties, le ministère,
pour se faire du capital politique. De la petite politique sur le dos d'une
population prise en otage. Et comme si la cour n'était suffisamment pleine, le
directeur du service des incendies de Saguenay en rajoute. Lui dont la boule de
cristal a révélé que la catastrophe aurait pu être évitée grâce de meilleures communications entre la ville et le
ministère. Ce qui reste à démontrer. Trop facile d'accuser les autres après
coup.
Marcel Audet, Chicoutimi.
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