S'il est un moment où des politiciens doivent
mettre de côté leurs différends pour faire preuve d'élévation et de générosité,
c'est bien lorsqu'ils se voient confier la responsabilité de gérer une crise
majeure.
Dans la crise du pont Dubuc, il n'est pas
nécessaire d'utiliser une loupe par dessus des lunettes pour constater que Jean
Tremblay, le maire de Saguenay, joue de mauvaise foi envers les deux ministres
péquistes de la région quand il critique leurs décisions. Messieurs Gaudreault et
Bédard auront beau essayer de remuer ciel et terre comme ils le font pour
solutionner à la satisfaction de tous le revers de situation qui accable les
Nord-Chicoutimiens, rien n'y fera. Le premier citoyen d'abord... se déclarera
toujours insatisfait de leur travail. Le problème est ailleurs.
En effet, toute personne qui s'intéresse de
près ou de loin à la politique municipale à Saguenay sait très bien où je veux
en venir. Il suffit de se souvenir, il y a peu, que le ministère des Affaires
municipales et de l'Occupation du territoire, dont Sylvain Gaudreault est le
titulaire, a sévèrement blâmé Saguenay au sujet de certaines irrégularités
provenant de l'organisme, Promotion Saguenay, en matière d’attribution de
contrats. Le premier magistrat avait alors déchiré sa chemise devant les
caméras. Si le bris du pont Dubuc s'était produit quelque temps avant les
dernières élections municipales, je suis sûre que Jean Tremblay aurait présenté
un tout autre profil à l'électorat que celui des derniers jours.
Ceci étant dit, il est à souhaiter qu'en cette
période des Fêtes, en toute humilité le premier magistrat puisse méditer sur
ces propos déclarés par Sylvain Gaudreault dans le journal, le Quotidien
récemment:" La transparence et la vérité sont les deux éléments qui
doivent guider l'action". En tout temps, ajouterais-je.
Blandine Lapointe-Brassard, Saguenay.
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