mardi 17 décembre 2013

Le bien commun avant tout.


S'il est un moment où des politiciens doivent mettre de côté leurs différends pour faire preuve d'élévation et de générosité, c'est bien lorsqu'ils se voient confier la responsabilité de gérer une crise majeure.

Dans la crise du pont Dubuc, il n'est pas nécessaire d'utiliser une loupe par dessus des lunettes pour constater que Jean Tremblay, le maire de Saguenay, joue de mauvaise foi envers les deux ministres péquistes de la région quand il critique leurs décisions. Messieurs Gaudreault et Bédard auront beau essayer de remuer ciel et terre comme ils le font pour solutionner à la satisfaction de tous le revers de situation qui accable les Nord-Chicoutimiens, rien n'y fera. Le premier citoyen d'abord... se déclarera toujours insatisfait de leur travail. Le problème est ailleurs.

En effet, toute personne qui s'intéresse de près ou de loin à la politique municipale à Saguenay sait très bien où je veux en venir. Il suffit de se souvenir, il y a peu, que le ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, dont Sylvain Gaudreault est le titulaire, a sévèrement blâmé Saguenay au sujet de certaines irrégularités provenant de l'organisme, Promotion Saguenay, en matière d’attribution de contrats. Le premier magistrat avait alors déchiré sa chemise devant les caméras. Si le bris du pont Dubuc s'était produit quelque temps avant les dernières élections municipales, je suis sûre que Jean Tremblay aurait présenté un tout autre profil à l'électorat que celui des derniers jours.

Ceci étant dit, il est à souhaiter qu'en cette période des Fêtes, en toute humilité le premier magistrat puisse méditer sur ces propos déclarés par Sylvain Gaudreault dans le journal, le Quotidien récemment:" La transparence et la vérité sont les deux éléments qui doivent guider l'action". En tout temps, ajouterais-je.

Blandine Lapointe-Brassard, Saguenay.

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