dimanche 15 décembre 2013

La réflexion s'impose.



Avant le bris causé au pont Dubuc, je n'ai jamais entendu les promoteurs d'un deuxième pont sur la rivière Saguenay avancer l'argument farfelu suivant:"Au cas où le pont Dubuc fermerait temporairement". À ceux qui saisissent l'occasion d'un événement malencontreux pour nous vendre sans réfléchir l'argument pour un deuxième pont, d'autres qui le promeuvent, le conseiller municipal, Marc Petterson en tête, en avance un tout autre qui, au moins, a le mérite de faire appel à la raison.

Selon ce qui est écrit dans le Quotidien d'hier: "Chaque jour, près de 50,000 véhicules traversent le pont Dubuc et l'on en prévoit encore plus dans le futur parce qu'il ya de plus en plus de gens qui s'établissent sur la rive nord du Saguenay". Tant de véhicules qui circulent sur un pont quotidiennement dans une région de province peu densément peuplée, cela frappe l'imaginaire des gens. Au point où obnubilés plusieurs, sinon une majorité du côté nord de la rive, iraient jusqu'à avancer que la seule solution possible est un autre pont.

Bien que la poussière ne semble pas prête à retomber, ces quelques lignes écrites aujourd'hui sous la plume du Louis Tremblay, journaliste au Quotidien, devraient faire partie d'une large réflexion, le moment venu: "Le pont Dubuc est l'objet de critiques depuis quelques années en raison de brefs bouchons de circulation soir et matin" ( ). J'ajouterais à ces mots: du lundi au vendredi inclusivement. Voir, qu'on vienne essayer de me convaincre qu'en d'autres moments de la semaine, il y a de quoi développer des boutons à l'idée de traverser le pont Dubuc.

Je fais partie de celles et ceux à la tendance "écolo" qui croient qu'il existe pour corriger ces "brefs bouchons" des solutions peu dispendieuses si on les compare à la construction d'un nouveau pont; des solutions qui comportent une faible empreinte carbonique, tout en étant salutaires pour la santé. Le transport actif par la marche où le vélo (si ça marche quand le pont est fermé); des navettes qui traversent aux heures de pointe (le pont fermé est l'occasion pour plusieurs de faire connaissance avec l'autobus); le taxi-bus utilisé dans d'autres villes du Québec (si les autorités veulent bien de donner la peine d'aller en tâter un peu); quant au transport lourd qui utilise le pont, moduler l'horaire d'utilisation du pont m'apparaît une mesure à envisager.

David Falardeau, Chicoutimi Nord.

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