Si, au moins, les économies engendrées par la mort du gourou-assassin, Rock Thériault, en prison, avaient pu servir à rehausser la qualité de vie de quelques personnes âgées dans un mouroir. Malheureusement, la rigidité des « enveloppes budgétaires fermées » s’y oppose.
Tant mieux si le post-mortem du gourou-assassin s’est déroulé dans la plus stricte discrétion et la presque complète indifférence. Sinon, l’annonce de funérailles, le moindrement ébruitée, aurait entrainé à la suite de Gabrielle Lavallée, ex-concubine de Thériault, son contingent de journalistes à l’affût d’événements grotesques et non sollicités. C’eut été trop d’importance et encore trop de visibilité accordées à ce sinistre personnage ; alors qu’ici, Henri Louis Renaud, surnommé, à juste titre « Le facteur culturel » n’aura pas droit, minimalement, à des funérailles municipales.
C’est entendu, le pardon est, pour certaines personnes, une nécessité pour dompter les vieux démons, assumer son passé, suite à l’épreuve. Mais je suis demeuré interloqué, interdit, après avoir pris connaissance, dans une récente édition du Quotidien de Saguenay, de cet effluve de pitié et de sympathie, de la part de Gabrielle Lavallée, envers ce psychopathe qui lui a fait subir l’enfer de l’esclavage sexuel et autres tortures de pareille mouture. Elle dit qu’elle serait même allée à ses funérailles s’il y en avait eu. Cela dépasse mon entendement.
Le tableau lui-même est pathétique à regarder. Moi, je me serais senti soulagé, vengé même ! dès lors que j’aurais appris son exécution par un autre détenu.
Aimez vos ennemis et pardonnez à ceux qui vous persécutent. Incroyable, à quel point, des paroles d’évangile peuvent avoir de l’ascendant sur certaines psychés.
Marcel Lapointe, Jonquière.
Marcel
RépondreSupprimerJe pense que quelqu'un qui pardonne à des psychopathes comme lui ont aussi quelque chose à se faire pardonner et c'est la raison de ce qu'elle a dit.
En tout cas pour moi le pardon est impossible surtout si je suis touché personnellement.