Le progrès doit-il passer par une résolution toute naturelle des problèmes?
Douze millions d’êtres humains sont en danger de mort en Afrique. Solution : les laisser crever en tergiversant sur les moyens à prendre pour leur acheminer à manger. Enterrer les morts coûte bien moins cher que nourrir les vivants.
Une autre bonne récession pour faire fermer des industries polluantes coûte bien moins cher socialement, économiquement et politiquement que les contraindre à s’inscrire dans un marché du carbone, ou leur imposer des amendes plus que salées afin de les inciter à moins polluer.
Diminution à prévoir des vols de cuivre dans la région? La récession qui reprend a provoqué une baisse des cours du marché du prisé métal à la bourse. La pression sur la police pour débusquer les voleurs va par le fait même diminuer. La force de l’ordre pourra alors peut-être se concentrer davantage sur les délinquants de la route qui jouent avec la vie des autres.
Le fatalisme devant l’absence de volonté d’agir : un moyen comme un autre de résoudre les problèmes.
David Falardeau, Saguenay.
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