vendredi 11 janvier 2013

Bien là où il est.


Concernant l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste québécois, certains de ses promoteurs comme, l'ancienne ministre libérale, Nathalie Normandeau, un ancien haut fonctionnaire puis pdg d'Hydro-Québec, André Caillé et l'ancien premier Ministre, Lucien Bouchard ont tenté de mener les Québécois en bateau.

Ces anciens du gouvernement du Québec ont voulu nous faire croire au pactole grâce au commerce du gaz de schiste québécois, pendant que, présentement et pour longtemps à constater l'état de l'économie mondiale, Hydro-Québec vendra son hydro-électricité à perte. Par exemple, les kw/heure vendus à la société d'État par la minicentrale de Val-Jalbert lui (nous) coûteront autour de douze cents l'unité, alors qu'elle les revendra cinq cents. Pour mieux nous vendre leur salade, ces recyclés gouvernementaux dans le privé ont cherché à minimiser l'empreinte environnementale du cycle de vie du gaz de schiste. À cet effet, il faut souligner mille fois plutôt qu'une la déconcertante comparaison de madame Normandeau: celle des fuites de gaz avec les "pets de vaches".

Comme le dit si bien le professeur et chercheur de l'UQAC, Claude Villeneuve dans sa dernière chronique au Quotidien: "Nous l'avons échappé belle avec les gaz de schiste"! En effet, des études sérieuses et récentes ont démontré qu'à cause des fuites incontrôlées provenant des puits américains, l'utilisation des gaz de schiste comme source d'énergie est plus polluante que le charbon, encore très utilisé du côté américain et partout dans le monde; spécialement en Chine et en Inde. La raison économique a complètement effacé les principes écologiques les plus élémentaires.

Si l'on croit véritablement à la protection de l'environnement et au développement durable, l'exploitation du gaz de schiste au Québec doit être soumise à toutes les conditions suivantes: une vraie reprise économique dans le monde; une garantie que le procédé d'exploitation produira une quantité de fuites qui respectent les normes; une garantie que le procédé de fracturation hydraulique pour extraire le gaz utilisant une variété de substances toxiques ne contaminera pas les nappes phréatiques; l'acceptation sociale des communautés concernées.

Parmi les thèmes affichés au menu des prochaines consultations sur l'avenir de l'enseignement supérieur au Québec, une éducation poussée pour le plus grand nombre et le développement d'une pensée critique feront l'objet de discussions. Discussions rendues nécessaires dans un contexte où les universités sont de plus en plus sollicitées par les compagnies pour faire de la recherche appliquée. Qu'on pense, justement, à celles qui exploitent les ressources naturelles.

Si je me souviens bien, une des raisons ayant forcé le gouvernement libéral de l'époque à reculer sur l'exploitation des gaz de schiste sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent fut la présence de beaucoup d'universitaires parmi les opposants. Grâce à eux, l'insulte à l'intelligence nous fut épargnée.

Marcel Lapointe, Jonquière.

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