mardi 15 janvier 2013

Ça sent les élections à Saguenay.


J'en ai pour preuve, les toutes récentes déclarations du maire de Saguenay, dans le Quotidien d'hier, au sujet d'une solution proposée par des fonctionnaires au problème de stationnement sur la rue Racine. "Je ne veux rien savoir des parcomêtres. L'absence des parcomêtres sur la Racine, c'est notre marque de commerce. Sinon, ce sont les contribuables qui auront à débourser". Le maire les a retournés, tout de go, refaire leurs devoirs.

Et pourtant, quand on sait qu'il y a un grand nombre de propriétaires d'autos qui stationnent sur la Racine à longueur de journée durant la semaine, il me semble que dans une perspective de développement durable, la logique voudrait qu'on les incitent à prendre le bus, à covoiturer, à utiliser le vélo, à marcher. Mais le maire inspiré d'une logique populiste (c'est cousu de fil blanc), refuse l'instalation de parcomêtres, bien que cela pourrait rapporter à la ville trois à quatre cent mille dollars annuellement. Une taxe indirecte, oui, mais qui pourrait, par exemple, servir à améliorer le transport en commun pour le rendre plus attrayant pour les citoyens. Plus de clientèle pour la Société de transport de Saguenay, cela signifie plus de revenus pouvant être réinvestis pour améliorer le service.

Un cercle vertueux qui, de surcroît, pourrait aider à réduire l'empreinte écologique de Saguenay. Mais notre populiste maire n'a que faire des idées d'écologistes, de la démocratie participative. Les parcomêtres: "Nous n'en voulons pas", déclare-t-il. Ce sont qui, les nous dont parle le maire au juste. À l'évidence, lui seul sait ce qui est bon pour ses commettants. Comme ce fut le cas, jadis, pour le fluor dans notre eau potable.

À souligner, également, une autre déclaration du maire, celle-ci pour le bénéfice de celles et ceux qui iront voter le 3 novembre prochain: ¨L'argent des parcomêtres, nous n'en n'avons pas besoin... pour le moment". Laissant sous-entendre que si Jean Tremblay est réélu, les choses pourraient être différentes.

Mais pour le moment, électoralisme oblige.

Gérard Audet, Chicoutimi.

1 commentaire:

  1. Ça ne sent pas les élections, ça pue la corruption et la propagande à grand frais...

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