mercredi 30 janvier 2013

L'Âme et la Beauté de Val-Jalbert.




                      

L'existence de Val-Jalbert est au coeur de nos préoccupations; les opposants créent de la confusion dans la population; Val-Jalbert n'est nullemement en péril; la communication n'est pas assez développée; il existe une méconnaissance de la part du public envers la filière de l'énergie communautaire; l'opposition a dit des énormités; nous, on a très peu parlé. 

Un chapelet d'affirmations lâchées, dernièrement, dans le Quotidien, par le préfet de la MRC du Domaine du Roi, Bernard Généreux, qui n'accepte, pas le résultat d'un récent sondage dans lequel plus de 50% des répondants (53) se disent contre le projet d'une minicentrale hydroélectrique sur le site touristique de Val-Jalbert. Sans doute que ces résultats dérangent et ébranlent monsieur Généreux. Alors, pour rassurer tout le monde, il y va d'une promesse que je qualifierais de fumeuse: exceller en matière de développement de minicentrales communautaires. Lui et sa clique d'harnacheurs planifient s'attaquer à quelle rivière ensuite?

Qui croire? Un individu dont les revers, en politique, sont plus nombreux que les réussites est, à mes yeux, peu crédible, malgré les beaux discours. Pour ce qui est des opposants au projet que monsieur le Préfet, lui-même, accuse de désinformation envers la population, ceux-là  m'amènent, à tout le moins, à... douter, à réfléchir. Ils avancent des arguments qui ne sont pas étrangers aux résultats du sondage. Quoi faire dans le doute? Se méfier des idées reçues, prendre le temps de bien peser le pour et le contre.Très important de douter, parce qu'après, le retour en arrière ne sera plus possible.

Tout le monde, y incluant les promoteurs de "Val-Jalbert-Power", devrait prendre le temps de méditer sur la phrase suivante de Russel-A. Bouchard parue dans le Quotidien d'aujourd'hui:" La centrale hydroélectrique qu'on va bientôt construire va tuer "l'ÂME" de la chute et de la rivière Ouatiatchouane, la beauté "SACRÉE" qui en émane, tout ce qui ne se voit pas mais qui se ressent lorsqu'on se prosterne à ses pieds (...). L'historienne ne pouvait si bien dire.

Et si cette phrase tenait lieu de considérant lors d'un prochain sondage?

Marcel Lapointe, Jonquière.

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