On connait bien les oeuvres, Montréal, plaque tournante du commerce international
de la drogue écrit par Jean Pierre Charbonneau; Montréal, ville ouverte, de
Lise Payette; Montréal PQ, de Victor Levis Beaulieu. À une certaine époque,
j'ai cru, beau naïf, que tout cela était du passé. Terminée la corruption à
Montréal.
Et bien non! Coup de théâtre suivant le fatras de démissions, de
congédiements, d'aveux forcés de fraudeurs de tous ordres à la Commission
Charbonneau. Voilà que le maire suppléant de Montréal, Michael Applebaum, est
maintenant arrêté sous quatorze chefs d'accusation. Ça sentait mauvais de ce
côté, mais à ce point.
Suite à un événement que j'ai vécu il y a peu de temps, une image me
vient à l'esprit quand je vois toutes ces accusations de malversation de la
part de politiciens, fonctionnaires, entreprises pourvus de contrats publics.
En grattant ma galerie pour la repeindre, je vis qu'une des planches était
complètement pourrie. "Il me suffira de la remplacer": me dis-je.
Mais quels ne furent pas mon désarroi et ma déconvenue de constater qu'une
deuxième puis une troisième planche, etc. étaient également gangrénées.
Evidemment, j'ai dû refaire ma galerie au grand complet.
Sincèrement, bonne chance madame la juge, Charbonneau.
Gérar Audet, Chicoutimi.
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