Je regrette, mais si la religion n'est pas encadrée par une loi, c'est
elle qui va recommencer à dicter nos vies comme au temps de nos parents et aïeuls,
eux qui ont vécu la grande noirceur ayant sévi durant une partie du siècle
dernier au Québec.
Le professeur Khadiyatoulah Fall de l'UQAC, d'obédience musulmane, affirme
ce qui suit dans le journal, Le Quotidien du 12 décembre dernier:" On voit
apparaître des mosquées, des commerces halals et des cimetières musulmans.
L'Islam va de plus en plus faire partie du paysage québécois et ça, il faut
l'accepter". OK, pas de problème avec cela.
Mais en même temps, voilà pourquoi il nous faut, au Québec, une loi sur
la laïcité pour éviter les dérapages comme on en voit, par exemple, en Ontario:
tentatives effectuées par des islamistes fondamentalistes pour imposer la charia;
mariage obligé de milliers de petites filles (5,000 par année), et ici au
Québec? Récitation de sept prières en début de Conseil municipal à Toronto pour
contenter tout le monde (du Habermas* pûr); les crimes d'honneur (au Québec
aussi par ailleurs) et j'en passe.
Oui à une pratique religieuse respectueuse des humains, c'est à dire dans
un cadre privé non imposé, en évitant d'amalgamer religion et politique comme
au temps de Maurice Duplessis.
* Jürgen Habermas: philosophe allemand qui prône que l'État ne doit pas
se montrer neutre en bannissant tous les symboles religieux, mais en accordant
à tous la possibilité de les afficher.
Stéfanie Brassard, Jonquière.
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