lundi 11 novembre 2013

Prix de consolation.


Comment comprendre que le 350e anniversaire soulignant l’arrivée des Filles du roi à Québec a été complètement passé sous silence par l’organisation des Fêtes du 175e ici au Saguenay-Lac-Saint-Jean? Alors que des villes de la province, Québec par exemple, ont souligné ce fait historique important, ici la coïncidence entre les deux événements historiques a passé complètement sous le radar des organisateurs du 175e. Inculture? Incurie? Manque de perspective historique?

Des 36 premières Filles du roi arrivées en Nouvelle-France en 1663, certaines, comme Françoise Méry, sont les ancêtres éloignées de Jeannois et de Saguenéens. Ces femmes venues de France ont donc par leur présence au début de la colonie, contribué au peuplement du Saguenay-Lac-Jean. Il a fallu, en plus, que ce soit un historien de l’extérieur de la région, le réputé Jacques Lacoursière, qui vienne, dimanche dernier à La Baie, rappeler à notre mémoire ce fait important. Je salue, au passage, l’initiative de la section régionale de l’Association Québec-France sans laquelle rien de cet événement historique majeur n’aurait été porté à notre attention en cette 175e année d’existence de la région.

Dans un autre ordre d’idées, Jacques Lacoursière est venu aussi nous dire que Chicoutimi n’aurait jamais dû disparaître comme nom. Parce que c'est l'endroit où la civilisation saguenéenne s'est développée, aux dires de l'historien renommé. Pour ne pas tout perdre, après l'avoir relégué au niveau de simple appellation d'arrondissement d’une ville, on pourrait peut-être penser à en réhabiliter progressivement le sens. En commençant par renommer l’autoroute 175: Autoroute Chicoutimi.

Marcel Lapointe, Jonquière.

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