Il est faux de prétendre comme le fait le maire de Saguenay, Jean
Tremblay, dans la dernière livraison du journal, Le Quotidien, qu’on ne dit
rien quand une église catholique est vandalisée. Je lis le journal depuis des
années et, à ma connaissance, quand une église de la région subit du
vandalisme, cela est rapporté avec empressement comme il se doit.
Seulement, il existe également une forme moins dénoncée de vandalisme,
un vandalisme latent, insidieux, voire silencieux qui est préoccupant à mon
avis. Celui consistant à abandonner à leur sort des bâtiments religieux de
grande qualité patrimoniale, voire exceptionnelle, devenus inoccupés faute de
fidèles. Si bien que plusieurs citoyens s’insurgent contre les élus de Saguenay
qui ne lèvent pas le petit doigt pour sauver l’église Fatima à Kénogami qui
subit irrémédiablement une innommable déliquescence.
Laisser le temps accomplir son œuvre. Finalement, ne serait-ce pas cela
la véritable intention? Visiblement oui! Quand on veut pendre son chien, on dit
qu’il a la rage. Un autre exemple, l’église Sainte-Cécile, de style Art déco, toujours
à Kénogami (les Kénogamiens seraient-ils devenus à ce point mécréants?) en
pareil état d’auto-destruction. Un édifice offert gratuitement à la
municipalité par son propriétaire, qui aurait pu abriter la bibliothèque de
Jonquière pour beaucoup, beaucoup moins cher que ce qui va en coûter aux Saguenéens,
peu importe qu'ils s'adonnent ou non à des activités livresques.
David Falardeau, Chicoutimi.
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