La nouvelle est tombée juste après la dernière réunion du Conseil de la
confédération à Halifax, la semaine dernière. Le gouvernement du Québec, par la
voix de la Première ministre, Pauline Marois, se montre ouvert à l'entrée du
pétrole sale albertain au Québec.
Les Britanico-Colombiens
manifestent une fermeture totale envers les pétrolières et le gouvernement
fédéral qui voudraient faire transiter ce pétrole, lourd et corrosif par leur
province jusqu'au Pacifique, à l'aide d'un pipeline tout neuf et supposément
prévu à cet effet. Or, ici au Québec, ous la pression du lobby des pétrolières,
le gouvernement péquiste affiche, avec de moins en moins de gêne, une ouverture
au transit de ce pétrole polluant via une tuyauterie viellissante et mal
adaptée de Sarnia en Ontario à Montréal, puis sur le fleuve Saint-Laurent par
bateaux, pour l'acheminer vers les provinces maritimes et la
Nouvelle-Angleterre.
De surcroit, le ministre fédéral des Ressources naturelles, Jos Oliver,
a déclaré, sur le même sujet, que c'est le gouvernement fédéral qui aura le
dernier mot. Les jeux sont-ils déjà faits à ce point que notre gouvernement qui
se dit souverainiste n'aura pas d'autre choix que de s'écraser devant le
Fédéral? Que la population du Québec, libérée enfin de la crainte du nucléaire
avec la fermeture définitive de Gentilly 2, se mette, maintenant, à
appréhender, un désastre écologique du même type que celui du Golfe du Mexique
en 2009? Voilà des questions d'une incontestables légitimité.
Blandine-Lapointe-Brassard, Jonquière.
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