mardi 27 novembre 2012

Gestion du pétrole: une vision svp.


La nouvelle est tombée juste après la dernière réunion du Conseil de la confédération à Halifax, la semaine dernière. Le gouvernement du Québec, par la voix de la Première ministre, Pauline Marois, se montre ouvert à l'entrée du pétrole sale albertain au Québec.

 Les Britanico-Colombiens manifestent une fermeture totale envers les pétrolières et le gouvernement fédéral qui voudraient faire transiter ce pétrole, lourd et corrosif par leur province jusqu'au Pacifique, à l'aide d'un pipeline tout neuf et supposément prévu à cet effet. Or, ici au Québec, ous la pression du lobby des pétrolières, le gouvernement péquiste affiche, avec de moins en moins de gêne, une ouverture au transit de ce pétrole polluant via une tuyauterie viellissante et mal adaptée de Sarnia en Ontario à Montréal, puis sur le fleuve Saint-Laurent par bateaux, pour l'acheminer vers les provinces maritimes et la Nouvelle-Angleterre.

De surcroit, le ministre fédéral des Ressources naturelles, Jos Oliver, a déclaré, sur le même sujet, que c'est le gouvernement fédéral qui aura le dernier mot. Les jeux sont-ils déjà faits à ce point que notre gouvernement qui se dit souverainiste n'aura pas d'autre choix que de s'écraser devant le Fédéral? Que la population du Québec, libérée enfin de la crainte du nucléaire avec la fermeture définitive de Gentilly 2, se mette, maintenant, à appréhender, un désastre écologique du même type que celui du Golfe du Mexique en 2009? Voilà des questions d'une incontestables légitimité.

Blandine-Lapointe-Brassard, Jonquière.


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