mardi 13 novembre 2012

Manque de suite dans les idées.


Quand cela l'arrange, le maire de Saguenay, Jean Tremblay, dénonce comme étant des mous les Québécois, incluant ses propres concitoyens, parce qu'ils ne sont pas suffisemment animés par des valeurs judéo-chrétiennes d'une autre époque.

 Son discours religieux moralisateur est souvent décousu, voire contradictoire, tel que l'a expliqué à Tlmep dernièrement, le sociologue, Gérard Bouchard. À mon sens, le discours nostagique et passéiste du maire Tremblay n'a rien à envier aux harangues du père Marcel Marie Desmarais, dont les plus vieux se souviennent peut-être. À tel enseigne, que le maire, c'est inévitable, va se retrouver déstabilisé devant un argument auquel il ne sait que répondre ou lorsqu'il se retrouve placé devant ses propres contradictions. Dans un tel cas, il répond en s'attaquant aux personnes pour laisser croire qu'il conserve toujours l'initiative du débat. L'obsession du maire: tenir la dragée haute à ses ouailles.

Par exemple, lorsqu'interrogé par l'animatrice de Radio Canada, Doris Larouche, sur le fait que d'un côté de la bouche, il n'hésite aucunement à défendre des valeurs chrétiennes passéistes, mais que de l'autre, il se dit tout à fait à l'aise avec le fait de faire, à jamais, disparaitre le nom d'un pionnier régional de notre culture, monseigneur Wilbrod Dufour, comme lui un ardent défenseur des mêmes valeurs chrétiennes, mais en son temps, le maire s'est retrouvé comme... bouché, coincé. Après avoir balbutié comme réponse un "ça, ce n'est pas pareil", il a remis en question le jugement de madame Larouche.

 Vraiment "cheap"!

Marcel Audet, Chicoutimi.

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