Quand cela l'arrange, le maire de Saguenay,
Jean Tremblay, dénonce comme étant des mous les Québécois, incluant ses propres
concitoyens, parce qu'ils ne sont pas suffisemment animés par des valeurs judéo-chrétiennes
d'une autre époque.
Son discours religieux moralisateur est souvent décousu,
voire contradictoire, tel que l'a expliqué à Tlmep dernièrement, le sociologue,
Gérard Bouchard. À mon sens, le discours nostagique et passéiste du maire
Tremblay n'a rien à envier aux harangues du père Marcel Marie Desmarais, dont
les plus vieux se souviennent peut-être. À tel enseigne, que le maire, c'est
inévitable, va se retrouver déstabilisé devant un argument auquel il ne sait
que répondre ou lorsqu'il se retrouve placé devant ses propres contradictions.
Dans un tel cas, il répond en s'attaquant aux personnes pour laisser croire
qu'il conserve toujours l'initiative du débat. L'obsession du maire: tenir la
dragée haute à ses ouailles.
Par exemple, lorsqu'interrogé par l'animatrice
de Radio Canada, Doris Larouche, sur le fait que d'un côté de la bouche, il
n'hésite aucunement à défendre des valeurs chrétiennes passéistes, mais que de
l'autre, il se dit tout à fait à l'aise avec le fait de faire, à jamais, disparaitre
le nom d'un pionnier régional de notre culture, monseigneur Wilbrod Dufour,
comme lui un ardent défenseur des mêmes valeurs chrétiennes, mais en son temps,
le maire s'est retrouvé comme... bouché, coincé. Après avoir balbutié comme
réponse un "ça, ce n'est pas pareil", il a remis en question le
jugement de madame Larouche.
Vraiment "cheap"!
Marcel Audet, Chicoutimi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire