jeudi 24 avril 2014

La clarté s'impose.




Dans le Quotidien du Saguenay-Lac-Saint-Jean récemment, le nouveau chef de l'opposition à l'Assemblée nationale, Stéphane Bédard, a expliqué comment le Parti Québécois entendait faire preuve de clarté envers la population d'ici aux prochaines élections concernant l’option référendaire. Une explication tenant en trois phrases contenues dans deux paragraphes subséquents. Un: pour la prochaine élection, les péquistes devront faire en sorte que la population choisisse d'abord un gouvernement. Deux: pour nous, ce sera un défi de parler avec la population d'autre chose que d'un scrutin. Trois: le but, ce n'est pas de faire un scrutin, mais de faire avancer le Québec. Je crois décoder dans les deuxième et troisième affirmations que monsieur Bédard convie la population à discuter avec le PQ de ce pour quoi il a été fondé à la fin des années soixante: faire l'indépendance du Québec. Mais je trouve que la première phrase nous renvoie encore une fois à la dichotomie voulant que le PQ cherche à se faire élire à titre de bon gouvernement en mettant encore en veilleuse l'article numéro un de son programme: faire l'indépendance. Les péquistes s'ils veulent que la population engage avec eux un franc débat sur l'avenir du Québec, devront se rappeler la leçon de la dernière élection voulant qu'ils ont été battus à cause de l'ambiguïté entretenue autour d'un éventuel référendum sur l'indépendance du Québec.


Gérard Audet, Chicoutimi.

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