Dans le Quotidien du Saguenay-Lac-Saint-Jean récemment, le nouveau chef
de l'opposition à l'Assemblée nationale, Stéphane Bédard, a expliqué comment le
Parti Québécois entendait faire preuve de clarté envers la population d'ici aux
prochaines élections concernant l’option référendaire. Une explication tenant
en trois phrases contenues dans deux paragraphes subséquents. Un: pour la
prochaine élection, les péquistes devront faire en sorte que la population
choisisse d'abord un gouvernement. Deux: pour nous, ce sera un défi de parler
avec la population d'autre chose que d'un scrutin. Trois: le but, ce n'est pas
de faire un scrutin, mais de faire avancer le Québec. Je crois décoder dans les
deuxième et troisième affirmations que monsieur Bédard convie la population à
discuter avec le PQ de ce pour quoi il a été fondé à la fin des années
soixante: faire l'indépendance du Québec. Mais je trouve que la première phrase
nous renvoie encore une fois à la dichotomie voulant que le PQ cherche à se
faire élire à titre de bon gouvernement en mettant encore en veilleuse l'article
numéro un de son programme: faire l'indépendance. Les péquistes s'ils veulent
que la population engage avec eux un franc débat sur l'avenir du Québec,
devront se rappeler la leçon de la dernière élection voulant qu'ils ont été
battus à cause de l'ambiguïté entretenue autour d'un éventuel référendum sur
l'indépendance du Québec.
Gérard Audet, Chicoutimi.
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