samedi 19 avril 2014

"Tout un plat"!



Une hausse de 60% des entrées au Festival Jazz et Blues, alors que les billets coûtent plus cher d'année en année. Bravo! Mais étonnant quand même. Si des artistes ne se font pas tirer l'oreille pour venir se produire au Festival Jazz et Blues de Saguenay, pour l'artiste de renommée internationale, Madeleine Peyroux, il en sera autrement, j'en suis convaincue. J'ai conversé avec des gens qui, dernièrement, ont assisté à un spectacle du Festival Jazz et Blues, qui ont dit être quand même demeurés jusqu'à la fin par respect pour l'artiste.

 Hier, dans le journal, Le Quotidien de Saguenay, le responsable des communications et de la programmation du festival, Jacques Dubé, a édulcoré ce qui s'est produit, jeudi soir dernier, au Théâtre Banque Nationale de Chicoutimi, durant le spectacle de Madeleine Peyroux. Contrairement à la déclaration de monsieur Dubé au journaliste, Stéphane Bégin, ce n'est pas de critiques dont il s'est agi ce soir-là, mais bien d'un total manque de respect envers une artiste. À moins de faire croire que critique et manque de respect sont synonymes.

Il s'est produit quelque chose d'inusité au cours du concert; du jamais vu en ce qui me concerne depuis que j'assiste à des spectacles. Des spectateurs ont, par dizaine, quitté la salle, même quand la chanteuse s'exécutait, laissant pantois autant l'assistance que la dizaine d'artistes sur scène. La défection fut telle que la salle s'est presque vidée de moitié. Les spectateurs qui ont agi de la sorte ont non seulement manqué de respect envers les artistes, mais également envers les autres spectateurs qui ont été dérangés et gênés. Ces gens, par leur geste, ont terni l'image de l'événement.

Si, comme l'a déclaré, le journaliste, dans son article, la musique jazz et blues réunit de plus en plus de connaisseurs dans la région, en découvrant de nouveaux artistes, ce ne fut pas le cas de Madeleine Peyroux dont le spectacle fut pourtant à la hauteur et davantage rehaussé par la grande qualité des musiciens accompagnateurs.

 Malgré tout, encore longue vie au festival, qui, je l'espère, ne sera plus entaché de si mauvaise façon.


Elisabeth Proulx, Metabetchouan-Lac-à-La-Croix.

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