vendredi 25 avril 2014

Vraiment désolant!

Vraiment désolant!

Au cours des deux dernières années selon ma souvenance, la ville de Saguenay s'est vue décerner de fort mauvaises notes par le palmarès des villes canadiennes sur la qualité de vie (indice relatif du bonheur). Mais le maire de Saguenay, Jean Tremblay, n'accorde rien de sérieux à ce type d'évaluation. Voire que du mépris en la qualifiant de niaiserie. Il y a quelques mois, Statistique Canada publiait qu'au chapitre de la gravité des crimes au Québec, notre ville se retrouve deuxième, juste après Montréal. Et voilà que dans un hebdo régional livré récemment, un gros titre nous informe que Saguenay se retrouve en queue de peloton du palmarès des villes les plus vertes du Québec. En des niaiseries, je suppose!

Pour notre premier magistrat, qui veut comparer sa ville avec celle de Sherbrooke, entre autres données du ministère de l'Environnement, du Développement durable  des Parcs et de la Faune, il s'avère qu'un Saguenéen enfouit 292 kg de déchets par année, alors qu'un Sherbrookois en enfouit 190. À mon sens, la procrastination du maire à mettre en place les bacs bruns et les équipements nécessaires au traitement efficace des déchets qui ne sont pas biodégradables n'est pas étrangère à cette sous-performance.

Mais encore, ce qui m'a particulièrement fait sursauter fut d'apprendre de la part de l'Institut de la recherche scientifique qu'en ce qui a trait à la qualité de l'air que nous respirons, nous nous retrouvons, à Saguenay, au 32e rang sur 39 villes et que nos enfants sont parmi ceux qui passent le plus de jours de leur vie dans les hôpitaux pour y soigner des problèmes respiratoires.

Dans une ville de région éloignée comme la nôtre où l'air à respirer devrait être plus sain que celui des grandes villes (c'est ce que l'on laisse entendre aux intéressés à venir s'installer chez nous), où d'importantes entreprises polluantes ont fermé, où les entreprises existantes et les nouvelles doivent se soumettre à des règles de plus en plus strictes en matière de pollution atmosphérique, par exemple, Rio Tinto-Alcan, nous sommes très éloignés de la moyenne des meilleures villes vertes.


Blandine Lapointe-Brassard, Jonquière.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire