Décourager les préjugés.
Selon un article paru dans le Quotidien du 4 octobre dernier, la chaine
pharmaceutique Familiprix a décidé de rétirer des ondes sa dernière publicité
jugée homophobe par plusieurs dont moi. Pour un téléspectateur le moindrement
sensibilisé à la problématique de l'homophobie, l'impertinence de cette pub
sautait au yeux.
La question qui me vient spontanément: comment le concept de d'une
telle publicité a-t-il pu, à l'intérieur de l'entreprise, franchir sans aucune
difficulté, la chaines des différentes étapes d'acceptation? Que pas une seule
personne n'est allumée sur l'évidence même de son caractère homophobe?
Les concepteurs, cela peut toujours passer. Après tout, on les engage
pour trouver des idées, même les plus farfalues. À mettre donc sur le compte de
l'imagination fertile, du nécessaire brain-storming. Cependant, concernant
celles et ceux qui ont fait partie du jury pour choisir un concept plutôt qu'un
autre, il n'y a pas d'excuse. Ces personnes ont fait preuve d'un total manque
de jugement et devraient être congédiées, à tout le moins reclassées dans
l'entreprise.
En Californie, des charlatans offrent leurs services pour traiter
l'homosexualité. En Ukraine, on passe une loi pour restreindre l'homosexualité
à des cercles fermés. En Arabie, on combat l'homosexualité par tous les moyens.
Et au Québec?
Odette Chicoine, Chicoutimi.
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