dimanche 7 octobre 2012

Un effort de solidarité.


      

Au sujet de votre chronique du premier octobre dernier dans laquelle vous affirmez que l'on demande trop aux plus riches du Québec pour payer la régressive et injuste taxe santé des libéraux, Je vous rappelle que nous sommes toujours en crise économique et que de ce fait, il y a encore plus de chômeurs et d'assistés sociaux qui ne peuvent payer d'impôt. Qui les paiera alors? La classe moyenne? Sûrement pas, elle paie déjà plus que sa part.

 La hausse d'impôt exigée des plus fortunés, c'est une contribution exceptionnelle de SOLIDARITÉ qui leur est demandée. Même en payant davantage d'impôts, 800, 1000, 2000 dollars ou plus par année, ceux-ci ne seront pas appauvris pour autant. Ne craignez rien, ce sont encore eux qui vont continuer à étaler leurs luxes à la face des autres par leurs maisons cossues, leurs rutilantes BMW, leurs voyages dans le Sud, etc. Et je ne déclare pas cela parce que je suis jalouse; je m'accomode avec ce que j'ai. Mais à un certain moment, il faut faire appel, un tant soit peu, à la conscience sociale, s'il en est, d'une certaine frange de la société qui donne trop souvent l'impression de vivre en bulle. Ce qui est innaceptable vu le contexte économique dans lequel nous vivons.

Les citoyens des classes moyennes, les citrons, sont déjà pressés au maximum, alors que les pauvres, vous en conviendrez, ne peuvent payer l'impôt. Par ailleurs, je ne crois pas à la menace des riches de quitter le Québec. Parce qu'ils ont encore plein d'avantages fiscaux au Québec qui n'existent pas ailleurs. Contribuer pleinement à leurs REER par exemple. Et que dire du très faible taux d'imposition payé par les entreprises?

 Merci de votre attention.

Blandine Lapointe-Brassard, Jonquière.

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