Quel voyage! Quel pays! Quelle chorale!
Mais avant!
J’étais nerveux comme un débutant avant de me rendre à Alma pour prendre l’autobus qui menait 48 voyageurs vers l’île de beauté. Pourtant, ce n’étaitt pas mon premier voyage.
Lors d’un arrêt à l’Étape, l’autobus, conduit par Éloi (un ami chauffeur), nous lâche littéralement. Attente de trois heures dans le parc des Laurentides. Notre avion décolle à 20h15, il est 15H00. Quel beau stress ! Je me contrôle en me disant, il y a toujours une solution à un problème. Et ça marche, nous avons pris l’avion à temps et pour voir tout ça positivement, nous n’avons pas eu la fameuse attente de trois heures à l’aéroport de Québec. Bon départ.
Vingt-neuf choristes, dix-neuf accompagnateurs embarquent dans un Airbus d’Air Transat sur le vol numéroté TS 434 pour une traversée de presque 6000 kilomètres entre Québec et Marcel (pardon Marseille). Vitesse de croisière : aux alentours de 1000 kilomètres à l’heure.
Marseille, 9h00 du matin, le 13 septembre, avec un décalage de 6 heures. Fatigué mais content. Tour de ville pour se diriger en soirée vers le port pour la traversée (en ferry) de la Méditerranée en direction de Bastia, ville au nord-est de la Corse. Pendant la nuit, le fameux Mistral (vent froid et violent qui souffle en Méditerranée) me réveille vers 3 heures. Je peine à me rendormir; mon cerveau faisant des scénarios apocalyptiques genre Titanic. Mais rien de tout cela ne s’est produit puisque je vous écris.
Visite guidée de Bastia avec deux guides-spécialistes. L’une d’elles est une vraie encyclopédie de la Corse, de ses us et coutumes. Elle s’appelle Claude et elle a aussi une culture générale absolument fabuleuse.
Bastia est bornée par la mer Tyrrhénienne qui fait partie de la Méditerranée. Déjà, nous apercevons les fameuses montagnes corses avec ses pics et ses dénivelés presque incommensurables qui nous coupent le souffle. À chaque détour ou presque, nous voyons les précipices comme dans les films de James Bond. Je me dis en dedans de moi-même : nous risquons notre vie simplement à circuler sur ces routes si étroites. À plusieurs endroits, tout au long de notre parcours de 1200 kilomètres (le tour de la Corse), il est impossible pour un autobus de rencontrer un autre véhicule, si petit soit-il!?!?
Mais avant!
J’étais nerveux comme un débutant avant de me rendre à Alma pour prendre l’autobus qui menait 48 voyageurs vers l’île de beauté. Pourtant, ce n’étaitt pas mon premier voyage.
Lors d’un arrêt à l’Étape, l’autobus, conduit par Éloi (un ami chauffeur), nous lâche littéralement. Attente de trois heures dans le parc des Laurentides. Notre avion décolle à 20h15, il est 15H00. Quel beau stress ! Je me contrôle en me disant, il y a toujours une solution à un problème. Et ça marche, nous avons pris l’avion à temps et pour voir tout ça positivement, nous n’avons pas eu la fameuse attente de trois heures à l’aéroport de Québec. Bon départ.
Vingt-neuf choristes, dix-neuf accompagnateurs embarquent dans un Airbus d’Air Transat sur le vol numéroté TS 434 pour une traversée de presque 6000 kilomètres entre Québec et Marcel (pardon Marseille). Vitesse de croisière : aux alentours de 1000 kilomètres à l’heure.
Marseille, 9h00 du matin, le 13 septembre, avec un décalage de 6 heures. Fatigué mais content. Tour de ville pour se diriger en soirée vers le port pour la traversée (en ferry) de la Méditerranée en direction de Bastia, ville au nord-est de la Corse. Pendant la nuit, le fameux Mistral (vent froid et violent qui souffle en Méditerranée) me réveille vers 3 heures. Je peine à me rendormir; mon cerveau faisant des scénarios apocalyptiques genre Titanic. Mais rien de tout cela ne s’est produit puisque je vous écris.
Visite guidée de Bastia avec deux guides-spécialistes. L’une d’elles est une vraie encyclopédie de la Corse, de ses us et coutumes. Elle s’appelle Claude et elle a aussi une culture générale absolument fabuleuse.
Bastia est bornée par la mer Tyrrhénienne qui fait partie de la Méditerranée. Déjà, nous apercevons les fameuses montagnes corses avec ses pics et ses dénivelés presque incommensurables qui nous coupent le souffle. À chaque détour ou presque, nous voyons les précipices comme dans les films de James Bond. Je me dis en dedans de moi-même : nous risquons notre vie simplement à circuler sur ces routes si étroites. À plusieurs endroits, tout au long de notre parcours de 1200 kilomètres (le tour de la Corse), il est impossible pour un autobus de rencontrer un autre véhicule, si petit soit-il!?!?
Nous avons rencontré des palmiers; chose bizarre à
mon avis. Claude nous explique qu’ils ne sont pas nés ici;
ils ont été importés. La température de la Corse est assez
clémente pour les accueillir à longueur d’année. En pas-
sant, la plus basse température de leur hiver est d’environ
moins 5 degrés Celsius. Il n’y a de la neige que dans les
montagnes.
En passant par le village de Nonce, Claude notre incomparable guide de tout le voyage, nous raconte l’histoire de sainte Julie (Santa Ghjulia en corse) qui s’est fait couper les deux seins parce qu’elle refusait de sacrifier aux dieux ; puis ses bourreaux jetèrent ses seins dans un ravin d’où jaillirent deux fontaines. De plus, une colombe s’échappa de sa bouche.
J’ai déjeuné à 14h00 cette journée-la, parce que les européens, du moins les français petit-déjeunent, déjeunent et dînent ; ce qui correspond à nos 3 repas à nous. De plus, en Corse comme dans d’autres lieux en Europe, les magasins et services ferment de midi à 15h00 heures. À noter que la Corse est une région française ayant un statut spécial (la collectivité territoriale de Corse) composée de deux départements.
Nous avons visité la région de Balagne, avec ses charmants et pittoresques villages perchés si haut qu’on en a presque le vertige. Des noms comme Sant’Antonio, Lumio et Pigna sont de vraies cartes postales avec des montagnes taillées au couteau par le vent. L’Île Rousse est un village de 3000 habitants au nord de la Corse. Son nom de rousse vient du fait que des îlots rocheux sont composés de porphyre rouge, une roche, naturellement. Dans ce village, la belle Françoise Hardy qui chantait TOUS LES GARÇONS ET LES FILLES DE MON ÂGE, y a une maison.
Vous savez que la Corse est le pays de Napoléon Bonaparte, qui est né à Ajaccio, le 15 août 1769, dans la maison familiale qui est aujourd’hui un musée. J’ai photographié la devanture de cette maison célèbre. Et vous savez sûrement que cet homme avait une maîtresse (la femme de ménage) et que son épouse Joséphine lui a dit un jour : Il faut que la Bonaparte. Excusez-là ! Il y a beaucoup de traces de cet empereur sur l’île.
Notre chauffeur corse, Éric, un gentil homme en savait un peu beaucoup sur son pays. Il nous a raconté la cérémonie du vendredi saint où un criminel qui voulait se repentir, se prêtait à une cérémonie spéciale. Une procession avait lieu comme notre procession du vendredi saint. Ce repenti portait une cagoule et une tunique longue et il devait porter une croix pour expier ses fautes.
En passant par le village de Nonce, Claude notre incomparable guide de tout le voyage, nous raconte l’histoire de sainte Julie (Santa Ghjulia en corse) qui s’est fait couper les deux seins parce qu’elle refusait de sacrifier aux dieux ; puis ses bourreaux jetèrent ses seins dans un ravin d’où jaillirent deux fontaines. De plus, une colombe s’échappa de sa bouche.
J’ai déjeuné à 14h00 cette journée-la, parce que les européens, du moins les français petit-déjeunent, déjeunent et dînent ; ce qui correspond à nos 3 repas à nous. De plus, en Corse comme dans d’autres lieux en Europe, les magasins et services ferment de midi à 15h00 heures. À noter que la Corse est une région française ayant un statut spécial (la collectivité territoriale de Corse) composée de deux départements.
Nous avons visité la région de Balagne, avec ses charmants et pittoresques villages perchés si haut qu’on en a presque le vertige. Des noms comme Sant’Antonio, Lumio et Pigna sont de vraies cartes postales avec des montagnes taillées au couteau par le vent. L’Île Rousse est un village de 3000 habitants au nord de la Corse. Son nom de rousse vient du fait que des îlots rocheux sont composés de porphyre rouge, une roche, naturellement. Dans ce village, la belle Françoise Hardy qui chantait TOUS LES GARÇONS ET LES FILLES DE MON ÂGE, y a une maison.
Vous savez que la Corse est le pays de Napoléon Bonaparte, qui est né à Ajaccio, le 15 août 1769, dans la maison familiale qui est aujourd’hui un musée. J’ai photographié la devanture de cette maison célèbre. Et vous savez sûrement que cet homme avait une maîtresse (la femme de ménage) et que son épouse Joséphine lui a dit un jour : Il faut que la Bonaparte. Excusez-là ! Il y a beaucoup de traces de cet empereur sur l’île.
Notre chauffeur corse, Éric, un gentil homme en savait un peu beaucoup sur son pays. Il nous a raconté la cérémonie du vendredi saint où un criminel qui voulait se repentir, se prêtait à une cérémonie spéciale. Une procession avait lieu comme notre procession du vendredi saint. Ce repenti portait une cagoule et une tunique longue et il devait porter une croix pour expier ses fautes.
Nous avons vu la citadelle de Calvi qui contient la maison où Christophe Colomb est né en 1451.
En Corse, il y a des croix avec des Christ noirs. La légende veut que l’un de ces Christ en bois ait été découvert en 1428 dans la mer ; c’est un crucifix qui aurait brulé, ce qui explique que le Christ est noir. Il est appelé le Christ des Miracles.
Des montagnes, des montagnes, il y en a. Et parmi les plus belles, ce sont les aiguilles de Bavella. De loin, on dirait effectivement des aiguilles. C’est que la Corse est une île formée sur un volcan, il y a de cela des ... d’années.
J’ai remarqué que sur les panneaux routiers annonçant les villes et villages, tout est écrit dans deux langues : le français et le corse. Et il y a un certain nationalisme, là- bas, un peu comme ici. Car des gens barrent le nom des villes en français pour faire ressortir celui en corse. Aussi, les Corses voudraient bien faire leur indépendance ; mais pour eux, c’est très, très difficile car ils n’ont aucune ressource naturelle, pas de grandes usines. Leur moteur économique c’est le tourisme. Ainsi, ils essaient de conserver leur île la plus naturelle possible. Et c’est pourquoi, ils ont refusé l’accès à tous ces restaurants «fast-food» pour encourager leurs restos typiques. De plus, en Corse, il n’y a pas de magasins grande surface.
Ces fameux rochers prennent parfois l’allure d’animaux comme le lion de Rocappina ou cet autre dont le trou ressemble à un CF-18. À Filitosa, un musée de la préhistoire contient des statues de 1500 ans avant Jésus-Christ. C’est vraiment impressionnant de marcher dans ce monde-là. On dirait qu’on est ailleurs !!!
Bon, nous étions là pour chanter. Je ne vous en ai pas parlé. Trois concerts ont eu lieu : le 15 septembre à Bastia, le 17 à Algajola et le 3e le 22 à Ajaccio dans de belles églises pas très jeunes et des ambiances assez plaisantes. Les choristes corses qui nous accueillaient, nous ont concocté des menus de leur pays absolument savoureux et surtout ils n’ont pas ménagé sur la quantité. Ces gens sont super gentils et sympathiques. Et c’étaient de très belles chorales. Une entre autres qui chantait dans tout plein de sortes de langues autres que le français. J’aurais tant et tant de choses à vous raconter, mais je dois arrêter.
La nourriture est bonne, si ce n’est, pour moi du moins, qu’ils sont très forts sur le fromage de lait cru et sur les saucissons qu’ils font sécher pendant des mois suspendus au plafond à l’air pur. Après 3 jours, j’étais déjà saturé et ils en présentent à chaque repas. Par contre, j’ai aimé le civet et le ragoût de sanglier; c’est de la viande comme du bœuf avec un goût prononcé de bois. Ayant la dent sucrée, j’ai adoré les flans et les mousses.
Grazia tantu!
Denis Maltais, Héberville.
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