vendredi 7 décembre 2012

La cupidité de la Banque Nationale


Dans l'économie capitaliste, parmi les raisons qui motivent une compagnie à licencier du monde, la principale est la baisse ou pire l'absence de profit. Un récent article de la Presse Canadienne que j'ai lu deux fois plutôt qu'une, m'a carrément jeté en bas de ma chaise.

On y indique que la Banque Nationale a déclaré des profits nets de 351 millions de dollars, seulement qu'à son quatrième trimestre. Une augmentation de 20%, 292 millions, par rapport au trimestre précédant. Mais le plus renversant est d'apprendre, dans le même article, que toujours au cours de cet automne, l'institution a licencié 300 de ses employés afin d'économiser 30 millions par année. La cupidité de cette entreprise n'a pas de limite.

Comment la Banque Nationale peut-elle oser faire des économies en licenciant ses employés, alors qu'en même temps, elle déclare des profits faramineux? Les seules explications qui me viennent à l'esprit pour justifier une décision aussi odieuse sont: que toutes les raisons sont bonnes pour augmenter les profits et que le contexte de crise financière qui prévaut accorde tous les droits aux banquiers; même les plus indécents.

David Falardeau, Chicoutimi.

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