Pour accuser comme il le fait Richard Desjardins d'être responsable de
la crise forestière québécoise, il faut que le chroniqueur du Quotidien,
Bertrand Tremblay, évolue dans un univers parallèle au nôtre. Un univers
épargné de la crise économique que nos connaissons.
Redonner sa virginité à la
Ouiatchouan! Mais, monsieur Tremblay, ce n'est pas de cela dont il s'agit.
Parce que, présentement, cette impressionante et majestueuse rivière est
vierge. Justement, c'est contre la perte de sa virginité échafaudée par la
Société de l'énergie communautaire du Lac-Saint-Jean que les opposants luttent
contre un projet d'une minicentrale hydro-électrique en son sein.
Et le comble, dans votre chronique au Quotidien du 3 décembre dernier,
vous accusez de désinformation l'organisme écologique, Fondation Rivières. Or,
vous-même ne dites pas un traître mot sur le fait qu'Hydro-Québec achetera à la
Société de l'énergie du Lac le kilowatt/heure à 10 cents l'unité pour le
revendre à cinq cents. Que par conséquent, ce projet constitue une subvention
déguisée à une collectivité précise à partir des taxes de tout les Québécois.
Faites preuve de plus d'objectivité et d'honnêteté intellectuelle,
monsieur Tremblay. Si vous voulez débattre de la question, mettez tous les
éléments du débat dans la balance.
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