Lettre aux désabusés, les cyniques, les mécréants.
L'i L'impression que l'on peut avoir, surtout si nous sommes des acteurs
éloignés ou encore de simples spectateurs de la scène politique à Saguenay,
c'est qu'il n'y a rien à faire. Que Jean Tremblay, notre maire, restera
boulonné sur son trône tant que cela plaira, à lui, ou à sa garde rapprochée.
No Nous craignons le mythe de Sisyphe convaincus que la côte est trop
abrupte à gravir et nous acceptons, de ce fait, avec résignation, que la ville continue
d'être gérée comme une compagnie; avec son pdg, la caste économico-financière qui
l'entoure et prend soin de la caisse (notre argent), un conseil
d'administration (le conseil municipal) qui entérine, sans mot-dire, les décisions
venues du saint des saints, et les actionnaires que sont les contribuables, qui
vont s'exprimer aux quatre ans, mais de façon très minoritaire. En passant,
pour celles et ceux qui l'ignorent toujours, les prochaines élections
municipales à Saguenay auront lieu, le 3 novembre 2013. Certains citoyens dont
moi, n'acceptent plus une pareille gouvernance municipale à Saguenay, bien que
ce ne soit, à l'évidence, pas le cas pour une majorité de Saguenéens. Je me
fais dire régulièrement de la part de concitoyens: ''Mais je trouve que nous
avons un bon maire à Saguenay et je ne vois pas pourquoi il faudrait le
changer''. Après lui, le déluge!
Jean Tremblay, depuis qu'il est maire, a érigé en système, le culte de
l'individu. Pour empêcher qu'une véritable solidarité s'établisse et s'oppose à
son administration, Il a misé sur notre isolement, notre individualisme en
s'adressant, par exemple, à nous par le truchement de médias qu'il s'assure de parfaitement
contrôler pour nous laver le cerveau. 1984, de Georges Owell, cela vous dit
quelque chose?
B Bien sûr, ce qu'il nous faudrait pour exciter la fibre politique des
gens, c'est qu'un scandale style lavallois, Saint-Rémi ou Mascouche surgisse.
Cela en réveillerait un grand nombre, mais qui, au demeurant, partiraient sans
préparation dans toutes les directions, comme des poules étêtées. Si vous
croyez que gouvernance démocratique et transparente peuvent aller de paire avec
gestion dans une perspective de développement durable, je vous suggère
humblement de vous regrouper avec des citoyens qui, comme vous, pensent que les
choses peuvent changer à Saguenay. Il y a quand même 12 mille personnes qui ont
voté contre Jean Tremblay aux dernières élections. Voilà une masse critique non
négligeable, sur laquelle il faudrait tabler pour bâtir un mouvement
d'opposition à l'Hôtel de de ville.
Les citoyens qui s'opposent au maire Tremblay ont une lecture commune du
bilan de son administration et ne demandent pas mieux que d'en débattre, de la
confronter avec d'autres opinions. Mais comment se fait-il, par exemple, qu'à
l'aube de la campagne électorale, un poste de radio ouvre toutes grandes ses
portes au premier magistrat pour qu'il abreuve de ses idées et ses projets ses
concitoyens, sans offrir une contre-partie à l'opposition? Certains sujets, qui
préoccupent les citoyens plus ou moins sensibilisés à ce qui se passe dans
notre municipalité, pourraient être très intéressants à débattre.
P Par exemple, toute la gestion de Promotion Saguenay, cette entité créée
par la caste du maire qui utilise notre argent, mais qui ne rend de compte qu'à
son CA. Présentement, sur ce
dossier, tout ce qui nous est possible de faire est d'utiliser la période de
questions au conseil municipal pour faire parler le maire. Pour lui faire
affirmer, devant les caméras et les journalistes et les quelques citoyens présents,
que ce qui se passe entre les murs de Promotion Saguenay, ça ne regarde que
quelques individus. Que ce ne sont pas les affaires des citoyens, même si c'est
leur argent qui est en cause. Savez-vous de qui se compose le CA à Promotion
Saguenay? Que de gens d'affaires aux compétences indéniables, nous a dit Jean
Tremblay, lors du dernier conseil municipal. Absents:les représentants syndicaux,
les organismes socioéconomiques, des représentants de la société civile.
C Concernant la corruption et collusion qui gangrènent, au Québec, nos
instutions, l'administration de Jean Tremblay a, jusqu'à maintenant, montré
pattes blanches. Mais, comment ne pas entretenir une certaine méfiance, quand
jour après jour depuis des mois, nous sommes les témoins cois du débusquage de
coquins de toutes sortes.
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