jeudi 20 décembre 2012

Le culte de l'individu.


Lettre aux désabusés, les cyniques, les mécréants.

               L'i     L'impression que l'on peut avoir, surtout si nous sommes des acteurs éloignés ou encore de simples spectateurs de la scène politique à Saguenay, c'est qu'il n'y a rien à faire. Que Jean Tremblay, notre maire, restera boulonné sur son trône tant que cela plaira, à lui, ou à sa garde rapprochée.
              
              No     Nous  craignons le mythe de Sisyphe convaincus que la côte est trop abrupte à gravir et nous acceptons, de ce fait, avec résignation, que la ville continue d'être gérée comme une compagnie; avec son pdg, la caste économico-financière qui l'entoure et prend soin de la caisse (notre argent), un conseil d'administration (le conseil municipal) qui entérine, sans mot-dire, les décisions venues du saint des saints, et les actionnaires que sont les contribuables, qui vont s'exprimer aux quatre ans, mais de façon très minoritaire. En passant, pour celles et ceux qui l'ignorent toujours, les prochaines élections municipales à Saguenay auront lieu, le 3 novembre 2013. Certains citoyens dont moi, n'acceptent plus une pareille gouvernance municipale à Saguenay, bien que ce ne soit, à l'évidence, pas le cas pour une majorité de Saguenéens. Je me fais dire régulièrement de la part de concitoyens: ''Mais je trouve que nous avons un bon maire à Saguenay et je ne vois pas pourquoi il faudrait le changer''. Après lui, le déluge!

                       Jean Tremblay, depuis qu'il est maire, a érigé en système, le culte de l'individu. Pour empêcher qu'une véritable solidarité s'établisse et s'oppose à son administration, Il a misé sur notre isolement, notre individualisme en s'adressant, par exemple, à nous par le truchement de médias qu'il s'assure de parfaitement contrôler pour nous laver le cerveau. 1984, de Georges Owell, cela vous dit quelque chose?

              B       Bien sûr, ce qu'il nous faudrait pour exciter la fibre politique des gens, c'est qu'un scandale style lavallois, Saint-Rémi ou Mascouche surgisse. Cela en réveillerait un grand nombre, mais qui, au demeurant, partiraient sans préparation dans toutes les directions, comme des poules étêtées. Si vous croyez que gouvernance démocratique et transparente peuvent aller de paire avec gestion dans une perspective de développement durable, je vous suggère humblement de vous regrouper avec des citoyens qui, comme vous, pensent que les choses peuvent changer à Saguenay. Il y a quand même 12 mille personnes qui ont voté contre Jean Tremblay aux dernières élections. Voilà une masse critique non négligeable, sur laquelle il faudrait tabler pour bâtir un mouvement d'opposition à l'Hôtel de de ville.

              Les citoyens qui s'opposent au maire Tremblay ont une lecture commune du bilan de son administration et ne demandent pas mieux que d'en débattre, de la confronter avec d'autres opinions. Mais comment se fait-il, par exemple, qu'à l'aube de la campagne électorale, un poste de radio ouvre toutes grandes ses portes au premier magistrat pour qu'il abreuve de ses idées et ses projets ses concitoyens, sans offrir une contre-partie à l'opposition? Certains sujets, qui préoccupent les citoyens plus ou moins sensibilisés à ce qui se passe dans notre municipalité, pourraient être très intéressants à débattre.



               P       Par exemple, toute la gestion de Promotion Saguenay, cette entité créée par la caste du maire qui utilise notre argent, mais qui ne rend de compte qu'à son CA. Présentement, sur ce dossier, tout ce qui nous est possible de faire est d'utiliser la période de questions au conseil municipal pour faire parler le maire. Pour lui faire affirmer, devant les caméras et les journalistes et les quelques citoyens présents, que ce qui se passe entre les murs de Promotion Saguenay, ça ne regarde que quelques individus. Que ce ne sont pas les affaires des citoyens, même si c'est leur argent qui est en cause. Savez-vous de qui se compose le CA à Promotion Saguenay? Que de gens d'affaires aux compétences indéniables, nous a dit Jean Tremblay, lors du dernier conseil municipal. Absents:les représentants syndicaux, les organismes socioéconomiques, des représentants de la société civile.
           
              C       Concernant la corruption et collusion qui gangrènent, au Québec, nos instutions, l'administration de Jean Tremblay a, jusqu'à maintenant, montré pattes blanches. Mais, comment ne pas entretenir une certaine méfiance, quand jour après jour depuis des mois, nous sommes les témoins cois du débusquage de coquins de toutes sortes.

               Marcel Lapointe, Équipe du Renouveau Démocratique à Saguenay, 2119 Dubu

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