Malgré des surplus d'électricité estimés par Hydro-Québec à 35
milliards de kilowattheures d'ici 2227, le gouvernement du Québec s'apprête,
selon toute vraisemblance, à donner son feu vert pour la construction d'une minicentrale
hydroélectrique à Val-Jalbert. Et ce qui n'est pas une mince affaire, ce un
projet va défigurer, à jamais, ce site patrimonial connu dans le monde entier.
Cela défie l'entendement.
Ce qui est, également, incompréhensible, c'est que pour justifier son
accord avec une telle entreprise, le gouvernement du Québec, par l'entremise de
sa ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, avancait comme motif de
sa décision, hier dans un quotidien, que le précédent gouvernement de Jean
Charest l'avait déjà autorisée? Mais, c'est ridicule comme raison, quand on
sait que le gouvernement Marois, lui-même, a fait une croix sur les 59 millions
garantis par les libéraux, en 2011, pour supporter la relance de la mine
d'amiante Jeffreys à Thedford-Mines.
Une absence manifeste de logique? Un calcul politique? Ou les deux en
même temps?
Édith Proulx-Normandin,
Métabetchouan-Lac-à-La-Croix.
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