lundi 30 septembre 2013

Transformer c'est s'enrichir.


Le député-ministre libéral battu, il y a un an, Serge Simard, ne semble pas avoir changé, il conserve toujours cette mentalité de colonisé concernant l'utilisation de nos ressources naturelles. Monsieur Simard a déclaré dans le journal, Le Quotidien, qu'il ne faut surtout pas traiter de manière coercitive les compagnies qui exploitent nos ressources naturelles, de peur qu'elles fuient le Québec.

Pour ce faire, encore faudrait-il qu'elles trouvent ailleurs ce qu'elles viennent nous prendre ici. Les minières, par exemple, profitent ici d'avantages fiscaux et d'un climat politique plus que sécuritaire. Ce qui n'est pas le cas de plusieurs pays qui regorgent de richesses naturelles, mais qui commencent à en avoir marre de se faire manger la laine sur le dos. Je pense, entre autres, au Pérou où de courageux habitants sont engagés dans une lutte à finir avec une minière canadienne de l'or.

Nos richesses non renouvelables s'épuisent et rien, ou si peu n'a été accompli à ce jour (il faut y penser dès maintenant), pour en faire profiter les générations futures. Pour sa part, l'ancien politicien est d'avis que transformer ici risque de nous appauvrir. Plus pessimiste que cela, tu meurs. Selon monsieur Simard, il faudrait agir comme le font les pays nordiques, par exemple la Norvège, qui se sont développés avec leurs ressources naturelles.


Que veut dire au juste se développer avec ses ressources naturelles pour Serge Simard? Agir comme le fait Saguenay avec la minière Blackrock en lui offrant toutes sortes de concessions sur un plateau d'argent sans rien demander en retour? Pas même de transformation en boulettes de fer! Les moutons ne sont pas tous dans les bergeries.

Marcel Lapointe, Jonquière.

samedi 28 septembre 2013

La ténacité du mythe.


Monsieur Benoit Pépin, directeur du secteur énergie pour la multinationale Rio Tinto Alcan en Amérique du Nord veut, devant la Commission sur les enjeux énergétiques, déconstruire certains mythes entretenus sur les tarifs d'électricité que paient les industries de l'aluminium au Québec. Je crois plutôt qu'il cherche à en créer de nouveaux. Dont celui voulant que les grands consommateurs, comme son entreprise, financent la consommation résidentielle, tel qu'il le prétend dans le Quotidien du 28 septembre dernier.

Monsieur Pépin, devant la Commission sur les enjeux énergétiques, peut bien faire dire aux chiffres ce qui lui convient, seulement, moi je sais faire la distinction entre le montant que je paie pour me chauffer, 7,48 cents le kilowattheure, et celui de 4.72 cents que Rio Tinto-Alcan paie, lorsqu'elle fait appel à Hydro-Québec, pour produire des lingots d'aluminium. Selon monsieur Pépin, une baisse des tarifs chez les producteurs d'aluminium serait bénéfique à l'économie du Québec dû aux retombées générées. Mais une baisse pour les consommateurs également augmenterait leur pouvoir d'achat et conséquemment plus d'argent serait injecté dans l'économie.

Seulement, ce qui attend les consommateurs en avril prochain, c'est une hausse de 5,4% si la Régie de l'énergie accepte la demande d'Hydro-Québec. Alors pour éviter davantage d'écarts chez les clients d'Hydro-Québec, les compagnies productrices d'aluminium devraient se contenter de leur Tarif industriel L Grande puissance. 

Marcel Audet, Chicoutimi.

jeudi 26 septembre 2013

Le modèle français.


Machiavélique, le projet de Charte des valeurs du PQ. Le ministre Drainville devrait être puni. Et quoi encore? Avant de jeter l'anathème sur le gouvernement, il faudrait peut-être respirer un peu par le nez. Le gouvernement nous propose, comme la France l'a toujours fait depuis 1789, sur des enjeux de société majeurs, d'en débattre sereinement et intelligemment. En laissant au vestiaire, autant que faire se peut, préjugés et amalgames.

En matière de laïcité et de traitement des nouveaux arrivants, non, la France n'est pas parfaite. On y ghettoïse les immigrants, on y persécute les Roms. Comme partout ailleurs, le taux de chômage y est plus important chez les immigrants. Et bien d'autres travers qu'on pourrait avoir l'envie de mettre en évidence pour donner plus de mordant à son argumentation. Mais il ne faudrait quand même pas oublier qui sont celles et ceux qui, à la faveur de la crise économique, font les frais des médias à sensation et du discours ultranationaliste de Marine Le Pen. Dans l'Hexagone, par les temps qui courent, les minorités visibles ont le dos large.

 À mon humble avis, c'est faire preuve d'ignorance ou de mauvaise foi, c'est selon, de prétendre que la France n'a pas réussi dans les domaines de la laïcité, l’égalité des sexes et l'intégration de ses immigrants. Que c'est un fiasco comme le mentionne dans le Quotidien d'hier un lecteur d'opinion. Au contraire, la France doit être le phare pour nous diriger. Parce qu'elle possède une longue expérience et beaucoup d'expertise en ces matières. Sur un territoire plus petit que celui du Québec, à très forte densité de population, plus de 50 millions d'habitants, les Français ont prouvé depuis longtemps qu’ils sont un modèle à suivre en ce qui concerne le partage du «vivre ensemble».

Contrairement à ce qui prévaut dans les pays musulmans de la Corne de l'Afrique, comme la Somalie, où la loi interdit à la femme de travailler à l'extérieur sans le consentement du mari, ici au Québec ce n'est pas le cas. Et cela n’est qu’un exemple, parmi tant d'autres, de soumission de la femme musulmane qui nous est raconté aux nouvelles de TV5, dans les journaux et dans les livres. Ici, tout ce que nous propose le projet de Charte des valeurs est que l'on respecte dans ses convictions le citoyen payeur de taxes qui réclame les services de l'État.

Et s'il faut mettre le "poing sur la table" pour ce faire, eh bien, j'en suis!

Félicien Normandin, Lac-Saint-Jean-Est.

mardi 24 septembre 2013

Éclairez-nous, monsieur le maire.


Se pourrait-il que l'ayant lui-même reproché au maire sortant, Ulric Blackburn, en 1997, Jean Tremblay soit, à son tour, atteint par le syndrome de "l'usure du pouvoir"? Ironie du sort, le nombre identique d'années au pouvoir que son prédécesseur: seize ans. Qu'à cela ne tienne, la campagne électorale qui s'amorce se veut un moment privilégié pour les citoyens de se poser pareille question avant de se rendre aux urnes, le trois novembre prochain.

Les exemples fourmillent pour nous convaincre que l'usure du pouvoir peut conduire à toutes sortes d'actions illégales de la part d'élus. Prenons ici le cas de ces contrats accordés par la ville de Saguenay à certains entrepreneurs à l'encontre de la loi des cités et villes. Même si le maire de Saguenay a tenté l'autre jour dans les pages du journal, Le Quotidien, d'en minimiser le phénomène à quelques cas isolés sans importance, cela ne suffit pas effacer doutes et suspicions de la part d'un certain nombre de citoyens. Ils veulent en connaître l'ampleur? Depuis combien de temps cela dure-t-il? Dans quelles mains des contrats illégaux ont bien pu avoir échu? Le maire sortant ne peut se présenter devant l'électorat sans faire la lumière sur ce dossier.

Alors que le rapport du MAMROT est incontestable sur un certain nombre d'irrégularités commises, la ville ayant eu la possibilité de se prononcer avant son dépôt, c'est maintenant au tour du citoyen D'ABORD d'obtenir réponses à un certain nombre de questions. Après tout, c'est de son argent dont il est ici question.

En conséquence, s'il n'est pas homme à faire son signe de croix de la main droite pour ensuite magouiller de la main gauche, comme il le dit si bien, Jean Tremblay doit s'expliquer là-dessus avant le trois novembre prochain. Tempêter, invectiver, menacer, discréditer des individus, ce n'est pas ce dont les citoyens payeurs de taxes sont en droit se s'attendre de leur premier magistrat.

Marcel Lapointe, Jonquière.

lundi 23 septembre 2013

Pour ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain.



Je trouve que Gérard Bouchard exagère quand il dit que le projet de Charte des valeurs (ou le débat qui l'entoure) va diviser le Québec. Au demeurant, si on ne peut plus débattre sur un sujet de peur de se chicaner, même en profondeur, il ne nous reste plus qu'à imiter le public qui assiste à TLMEP: se contenter d'applaudir sur demande quand la meneuse de claque nous y invite. Je ne bois pas de cette eau.

Convenons que le «schisme» annoncé par monsieur Bouchard ne risque que de se produire à Montréal et dans sa couronne et non dans le reste du Québec. Les Montréalais sont divisés, par exemple, sur une langue commune à privilégier, mais Montréal n'est pas le théâtre d'un "printemps-érable" permanent pou autant.

 Je trouve aussi que monsieur Bouchard exerce une forme chantage sur celles et ceux qui appuient le projet d'une Charte des valeurs, quand il oppose droit de port de signes religieux ostentatoires et droit au travail. Si au début de la Révolution tranquille, les religieux québécois, prêtres, soeurs et frères ont accepté de troquer la soutane, la coiffe et le voile pour des vêtements plus sobres au motif de faire avec une nouvelle réalité laïque, je ne vois pas pourquoi la minorité des femmes musulmanes qui portent un voile ne pourrait le retirer pour exercer leur métier dans la fonction publique.

Compte tenu des sondages défavorables et de la tournure que prend le débat, cette charte ne sera jamais adoptée telle que proposée par le gouvernement. Pourquoi donc ne pas l'amender par une clause grand-père comme certains l'ont proposé? Une clause qui, au reste, deviendrait caduque au fil des années grâce à l'attrition. Et qu’une bonne fois pour toutes, on soit clair sur les conditions faites aux prochaines immigrantes sur ce qui est accepté ou non concernant le port de signes religieux ostentatoires ici au Québec. 

Gérard Audet, Chicoutimi.

dimanche 22 septembre 2013

BAC en Soins infirmiers obligatoire: un non-sens.


     BAC en Soins infirmiers obligatoire: un non-sens.

J'ai toujours supputé que la culture altière entretenue par trop de membres de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) y était pour quelque chose dans sa quête pour obtenir un prestigieux BAC pour toutes et tous ses membres. Si un baccalauréat en Soins infirmiers obligatoire vient qu'à voir le jour au Québec, je comprendrai que la logique des choses cède trop souvent la place au pouvoir du lobby.

La complexification des besoins de soins, la transformation du système de santé et l'évolution accélérée des connaissances scientifiques et technologiques sont des arguments avancés par l'OIIQ pour qu'à partir de 2014, on ne forme que des infirmières bachelières au Québec. Comme si le programme de Soins infirmiers dispensé actuellement dans plus de 35 collèges au Québec ne pouvait rencontrer les exigences liées aux progrès médicaux et aux besoins changeants des clientèles. L'OIIQ fait semblant de ne pas voir que les révisions périodiques imposées aux programmes collégiaux sont justement là pour maintenir à son meilleur, tant aux plans scientifique que technologique, la nécessaire adéquation entre ce qui s'enseigne dans les cégeps et ce qui doit être pratiqué en milieu de travail pour rencontrer les exigences sans cesse renouvelées. Quant aux compétences reliées aux relations humaines avec la clientèle, l'expertise et les résultats sur le terrain en cette matière démontrent que l'enseignement collégial en Soins infirmiers se compare avantageusement à la formation qui se donne présentement dans les universités. J'en ai pour preuve mes fréquentes visites à l'hôpital pour y recevoir des services.

Un récent sondage mené par la Fédération des Cégeps auprès d'étudiantes et d'étudiants du secondaire révèle que 75% d'entre eux sont contre l'idée du BAC obligatoire. Facile à comprendre: une chute dramatique de l'accessibilité de nos jeunes aux études supérieures s'en suivrait. À l'évidence, les universités ne seront jamais capables d'absorber la clientèle laissée pour compte par la fermeture de 35 programmes collégiaux. Même plus, le manque de disponibilité de l'université à maints endroits au Québec, contrairement aux collèges, en découragerait un grand nombre de s'inscrire au BAC, obligés qu'ils seraient de s'exiler pour étudier. Faut-il le rappeler aux hautes instances de l'OIIQ, contrairement à la formation collégiale accessible et gratuite, la formation universitaire ne l'est pas?

Et ce qui est loin d'être négligable, le projet de l'OIIQ, s'il se concrétise, va inévitablement provoquer une pénurie d'infirmières, alors qu'un contexte de vieillissement accéléré de la population québécoise est devenu réalité. À ce titre, le Québec est premier au monde avec le Japon, selon de récentes statistiques provenant de l'Organisation mondiale de la Santé.

Enfin, l'OIIQ, s'il ne travaille pas en vase clos, devrait savoir que dans un peu plus de cinq ans, plus de 15, 000 infirmières seront éligibles à la retraite chez nous. Ainsi que l'affirmait à juste titre la présidente de la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec, Régine Laurent: "On ne peut pas se permettre de perdre une seule infirmière, dans aucune région". Conséquemment, il est à souhaiter que la reprise, cet automne, des travaux du Comité interministériel chargé du dossier d'un BAC obligatoire en Soins infirmiers aboutira à une conclusion basée sur l'objectivité plutôt que sur la pression de lobbyistes.

Blandine Lapointe-Brassard, Saguenay.


vendredi 20 septembre 2013

je retire mes billes si...




                          
Si ma mémoire est bonne, Jean Tremblay avait déclaré détenir une carte cachée pour La Baie suite à la fermeture de la papetière de Port-Alfred, jetant 600 travailleurs à la rue, en début des années 2000. Si la concrétisation du projet d'aménagement du Terrain de la Consol à La Baie constitue un élément de cette fameuse "carte cachée" que le maire de Saguenay a prétendu détenir dans sa manche à l'époque, plusieurs s'en souviennent, ledit projet a du plomb dans l'aile.

Pour preuve, l'administration actuelle de Saguenay, en l'occurrence le maire, Jean Tremblay et le conseiller municipal de La Baie, Luc Boivin, disent travailler en... parallèle avec la compagnie, Produits Forestiers Résolu (PFR) et le Comité pour l'avenir de la Consol (CASC) plutôt que d'agir en partenariat avec eux. C'est un article du Quotidien paru le 20 septembre dernier, écrit par la journaliste, Myriam Gauthier, qui nous le révèle. Si tel est le cas, que voilà une belle façon de faire aboutir un projet! De surcroît, l’article nous informe que les deux élus de Saguenay ont rencontré le président de PFR, Richard Garneau, il y a.... 18 mois, à ce sujet en plus de quelques contacts téléphoniques entre la compagnie et le maire. Mais que depuis, les discussions sont au point mort. Mon p'tit doigt me dit que si, un jour, le projet se vient qu'à se concrétise, nos deux élus n’y seront pour rien.

Cela démontre malheureusement la propension de la ville à travailler en solo, comme ce fut le cas dans le dossier de l'immigration au Saguenay-Lac-Jean. On se souvient qu'il y a quelques années, la ville de Saguenay avait décidé de s’exclure de la Table régionale de l'immigration pour travailler en... parallèle. Il est à souhaiter que, dans un avenir proche, une nouvelle administration à la tête de Saguenay puisse rétablir un certain nombre de ponts avec différentes instances de la ville et son environnement comme: le CASC, l'Université et certains organismes culturels. Je pense ici à ceux qui œuvrent dans le domaine du théâtre.

Travailler en parallèle, comme le fait la métropole régionale, ne fait pas avancer les choses comme c'est le cas pour dossier de l'aménagement du Terrain de la Consol. Le 3 novembre prochain, votons pour une équipe neuve désireuse d'AGIR AUTREMENT concernant les relations que Saguenay devrait entretenir avec les partenaires municipaux et régionaux.

Marcel Lapointe, Membre de l'ERD.

jeudi 19 septembre 2013

Moche.



                                     Moche.

Vraiment, mon opinion vous intéresse! Du moins, c'est ce qui est écrit en haut de la page Opinions de votre journal.Voyons voire si vous aurez l'impartialité de la diffuser dans cette page. En passant, j'ai déjà connu votre journal plus ouvert à l'opinion des lecteurs. À ce titre, convenons que le "Vox Pop" proposé aux lecteurs n'a rien d'une tribune dans laquelle ceux-ci ont l'opportunité d'exprimer le fond de leur pensée. La belle époque, c'était, je crois, avant que votre patron, monsieur Péladeau, un ex-marxiste-léniniste soit dit en passant, se mette à sabrer l'essentiel de ce que devrait être, à mon sens, un journal: un médium permettant la diffusion et l'expression de la libre opinion.

Au sujet de votre éditorial, celui du 17 septembre dernier. En effet, je vous trouve, comme vous vous qualifiez vous-même assez extraterrestre, donc déconnecté de la réalité politique québécoise pour avancer, comme vous le faites, que le gouvernement Marois se dit socialiste. Je n'ai jamais entendu une telle affirmation de sa part. Il n'est tout au plus qu'une pâle imitation de la sociale-démocratie; même qu'à mon point de vue, il n'est pas très différent de celui qui l’a précédé: un gouvernement néo-libéral. En revanche, contrairement aux libéraux de Jean Charest, il encourage le débat sur un sujet crucial pour la société québécoise soit, la laïcité. Plutôt que de le balayer d'une manière pleutre sous le tapis en prétextant que la priorité va à l'économie. Comme s'il était impossible de marcher et mâcher de la gomme en même temps.  

Maintenant sur la Charte des valeurs proposée par le gouvernement. Vous êtes de ceux qui ne font pas avancer le débat en tirant comme vous le faites sur le messager. Sur le fond des choses c'est-à-dire, le devoir de réserve des croyants qui nous dispensent des services publics, la neutralité de l'État face aux religions, l'égalité entre les femmes et les hommes, un consensus sur les accommodements religieux, le port des signes religieux ostentatoires, la neutralité pour le personnel de l'État, vous ne dites rien. À l'évidence, ce que vous nous dites au gouvernement: "Cette charte, même pas la peine de s’y arrêter; si vous n'avez rien de mieux à proposer, vous pouvez bien vous..."! Ce n'est pas ce que j'attends d'un éditorialiste dont le rôle est justement de susciter et faire avancer les débats.

Pour ce qui est des valeurs québécoises auxquelles vous faites allusion, quelles sont-elles selon vous? Vous n'en parlez pas, sauf pour l'ouverture sur le monde, laquelle vous insinuez que le projet de charte réprime. Comment pouvez-vous prétendre une telle chose, alors que vous devriez savoir que le Québec, pays de huit millions d'habitants, accueille chaque année plus de cinquante mille immigrants venant de tous les coins du globe? Nommez-moi un pays, qui toute proportion gardée, en fait autant.

En terminant, vous dénoncez la stratégie d'un gouvernement minoritaire qui pour devenir majoritaire instrumentalise un débat sur les valeurs.Votre manière de jouer la vierge offensée ne trompera personne. Ni monsieur Couillard et ses libéraux qui auront de la difficulté à se sortir du cloaque dans lequel ils maçérent présentement non plus que la CAQ de François Legault qui n'est présentement que l'ombre d'elle-même n'a de leçons à donner au gouvernement actuel.

Odette Chicoine, Saguenay.


mercredi 18 septembre 2013

Écoeurés de payer?


Une des raisons invoquées à Paul Grimard, candidat à la mairie de Saguenay, par le président du Conseil du trésor de Saguenay, Jean Yves Provencher, pour ne pas faire du sang de cochon avec la dette, est qu’elle représente un pourcentage minime des actifs de la ville.
 Laissant par là sous-entendre que si un jour la dette vient qu'à nous étouffer, par exemple advenant une montée drastique des taux d'intérêt, il sera toujours possible de vendre quelques actifs appartenant à Saguenay pour se soulager un peu. J'espère que monsieur Provencher n'aura pas, le cas échéant, l'idée de vendre notre quai de bateaux de croisière à La Baie. Parce qu'aucun investisseur privé n'en voudra. Il n'est pas rentable.
En effet, selon une estimation fournie lors de son discours à l'assemblée d'investiture de nos cinq nouveaux candidats, Paul Grimard a déclaré qu'il nous en coûte, citoyens de Saguenay, 126 milles dollars par bateau qui accoste au quai. On paie pour accueillir ici des bateaux de croisière. Pour aller les admirer si ça nous chante. C'est absolument insensé!
Cette année, selon une pub de la ville pour vendre le produit (À qui de ce côté-ci du quai?), ce sont 25 bateaux qui vont accoster à La Baie. À 126 mille piastres l'unité, cela va coûter aux Saguenéens la rondelette somme de 3,150,000$. Juste pour un mois et demi d'activité qui ne nous concerne même pas. Grand Dieu, réveillons-nous! Le 3 novembre prochain, délogeons du pouvoir ce PUS, le parti usé de Saguenay, qui nous dirige avant qu'il ne soit trop tard et remplacons-le par un parti qui veut AGIR AUTREMENT.

Marcel Lapointe, Jonquière.

mardi 17 septembre 2013

La paix électorale.


                                     La paix électorale.

Dans une lettre ouverte livrée aujourd'hui dans le journal, Le Quotidien, le professeur titulaire et directeur de la Chaire en écoconseil de l'Université du Québec à Chicoutimi, Claude Villeneuve, demande à la ville de rendre public son rapport d'écoresponsabilité devant émaner du comité organisateur des derniers Jeux du Québec à Saguenay. Selon monsieur Villeneuve, cette reddition de comptes devrait, de façon détaillée, nous dire comment la ville entend compenser pour les gaz à effet de serre produits lors de ce grand happening. Coïncidence? Dans la même livraison du journal, un article écrit par le journaliste, Stéphane Bégin, nous fait part des intentions du maire de Saguenay, Jean Tremblay, quant à son souhait à collaborer davantage avec l'UQAC sur divers dossiers. Justement, l'administration actuelle de Saguenay saisira-t-elle l'occasion en rendant public son rapport? Poser la question, c'est y répondre.

C'est quand même assez incroyable que, depuis tant d'années qu'il est maire de Saguenay, Jean Tremblay se mette, tout à coup, à déplorer l'inexistence d'une collaboration entre Saguenay et l'UQAC. Combien de villes au Québec peuvent se targuer de posséder leur propre université? Avec tout le potentiel de retombées locales que l'on peut en attendre. Et c'est aujourd'hui que le maire nous apprend qu'il tend la main à l'UQAC.

Mais Jean Tremblay, passé maître de l'esbroufe et de la provocation, qui manifeste aujourd'hui des transports de rapprochement avec l'UQAC et ses "trop instruits", ne dupera pas les citoyens les plus avisés. Cette main tendue est cousue de fil blanc; elle sent l'électoralisme à plein nez. En effet, le maire sait pertinemment que parmi ses opposants, beaucoup sont issus du milieu universitaire. Il veut faire la paix: la paix électorale. Pour sa part, le parti d'opposition, Équipe du Renouveau démocratique, a déjà inscrit dans son programme comment il entend "AGIR AUTREMENT" en collaborant avec notre institution du haut savoir.

Marcel Lapointe, Jonquière.


lundi 16 septembre 2013

La peur de perdre.


Tient rien pour acquis, a perdu du terrain, se sent en danger. C'est en ces termes que Jean Tremblay se dit dans le Quotidien mentalement dérangé par l'opposition. En effet, y est ben mieux de faire son poli avec les opposants qu'il sait pas aussi riches que lui, mais très bien organisés. Les opposants martèlent, entre autres, que la remise en état des infrastructures de Saguenay prime sur tout le reste. Comme des projets tape-à-l'oeil tels, des places du citoyen. Voilà une façon d'AGIR AUTREMENT.

Pour s'en convaincre, il suffit de circuler sur les rues de Saguenay comme je l'ai fait jeudi dernier, journée très pluvieuse. C'est dans un moment semblable que l'on est en mesure de constater un dangereux délabrement de la chaussée de nos rues. À tel point que non seulement nos suspensions de chars se font malmener, mais il existe également un réel danger d'accident. Je comprends pourquoi il y a de plus en plus de gros pick-up ici pour affronter les nids de poule, les bosses, les crevasses et ces dangereuses ornières remplies d'eau. Et Jean Tremblay qui ose déclarer publiquement qu'il est en amour avec les citoyens!

Si vous avez bien remarqué, ces derniers mois on a vu apparaître des "patchs" d'asphalte à gauche et à droite sur le territoire. Ce qui pourrait donner l'impression que beaucoup a été réalisé pour remettre en condition nos infrastructures. Ne nous laissons pas prendre à ce mirage, il s'agit d'un saupoudrage d'asphalte visant à créer l'impression que l'administration actuelle s'est bien occupée de nos infrastructures durant son dernier mandat. Ce qui, en fin de compte, pourrait être qualifié d'asphaltage d'élection, comme à l'époque de Duplessis.

Marcel Lapointe, Équipe du Renouveau Démocratique, Saguenay.

vendredi 13 septembre 2013

Lunettes roses pour le titre seulement.


"Coûts pour se loger, Saguenay fait bonne figure".

C'est le titre d'un article paru hier dans le Quotidien de Saguenay. Mais après lecture de l'article du journaliste, Pascal Girard, même s'il nous apprend qu'ici seulement 19% des habitants paient plus que le seuil prescrit (30% du revenu) pour se loger, on apprend également aux dires de Sonia Côté, la coordonnatrice de Loge M'entraide, que la situation n'est pas si rose qu'indiquée par le titre de l'article.

Selon madame Côté, la situation à Saguenay en matière de coûts pour se loger ne s'est pas améliorée depuis 2006, alors que l'administration actuelle de Saguenay se targue d'être très à l'écoute de sa population affectée par la pauvreté. Comme quoi devant une nouvelle journalistique au titre optimiste et racoleur, il faut faire attention, se garder une petite gêne sinon, ensuite c'est la perception, le préjugé qui guident nos choix électoraux.

Face au problème des coûts de logement chez les plus démunis, on peut s'attendre à ce que l'Équipe Paul Grimard (ERD) agisse autrement que ce que fait l'administration actuelle. Et cela pas juste pour les élections, mais encore entre deux campagnes électorales. Comment? Par exemple, en étant à l'écoute des citoyens moins bien nantis pour connaître leurs préoccupations et y donner suite. Cela, en évitant d'afficher un paternalisme menaçant parce qu'ils vont manifester à l'Hôtel de Ville pour revendiquer leur droit à un logement décent.

Marcel Lapointe, Jonquière.

jeudi 12 septembre 2013

Une dette ct'une dette.


L'adage voulant que l'on peut faire dire aux chiffres ce que l'on veut prend tout son sens quand on lit dans le journal, Le Quotidien d'aujourd'hui, la réponse donnée par le conseiller municipal et président du Conseil du trésor actuel, Jean Yves Provencher, quant à l'inquiétude de Paul Grimard, candidat à la mairie de Saguenay, au sujet de la dette de la ville.

Monsieur Provencher aura beau pérorer comme il le fait sur la situation voulant que la dette de Saguenay ne soit pas de 500 millions, qu'elle est sous contrôle et que de ce fait les citoyens n'ont pas d'inquiétude à avoir, il n'en demeure pas moins que beaucoup de citoyens savent bien qu'il faudra la payer un jour: les payeurs de taxes d'aujourd'hui et ceux des générations futures. Et que lorsque les taux d'intérêt vont remonter, ça va nous coûter cher, très cher en remboursement, ce qui va se répercuter sur le compte de taxes.

Les citoyens bien avisés savent aussi que le nombre de payeurs de taxes va en diminuant à Saguenay à cause du vieillissement de notre population et de notre baisse démographique endémique. Pour l'équipe Paul Grimard (ERD) AGIR AUTREMENT, c'est mettre de l'avant des mesures qui vont protéger les générations futures contre l'endettement démesuré en évitant, entre autres, de dépenser inutilement notre argent pour des projets cosmétiques tels, des places du citoyen.

Marcel Lapointe, membre de l'ERD, Jonquière.

Une charte discriminatoire.



          Une charte discriminatoire.   

S'Il n'est pas assuré que le gouvernement du Québec obtiendra une majorité autour de son projet de Charte des valeurs québécoises récemment  soumis au débat, ce qui est sûr, par ailleurs, c'est que beaucoup y trouveront des motifs personnels à ce qu'elle soit, un jour, appliquée.

Je pense, par exemple, à ces élus municipaux de la province souhaitant amalgamer politique et religion qui ont dû lâcher un grand soupir de soulagement en prenant connaissance qu’ils pourront déroger à la loi pour continuer à se signer et à prier avant les séances du Conseil municipal. Comme quoi une Charte des valeurs québécoises peut faire aussi l'affaire de certains intégristes. Pour ces élus qui tiennent à tout prix à protéger leurs gestes religieux, qu'ils estiment nécessaires pour prendre... des décisions...éclairées, les "concocteurs" de la proposition ont prévu un accommodement aux villes qui en feront la demande. Une dérogation de cinq ans obtenue si jamais la Charte des valeurs interdit à ces élus de se signer et prier à la table du Conseil. En prime de surcroît, ils pourront, de lustre en lustre, refaire une demande et obtenir de nouveau le droit de mener leur barque à part.

On dirait bien que les "concocteurs" de la Charte ont pensé précisément à des élus municipaux, comme le maire de Saguenay, Jean Tremblay, qui croient nécessaire d'associer politique municipale et religion. Pouvons-nous au moins espérer qu'avant de prendre une telle décision, si jamais le cas se présente, le maire de Saguenay respectera la population en la consultant? Qu'il ne décidera de régler la question  dans son cabinet, entouré de ses sbires les plus proches?

Gérard Audet, Chicoutimi.

mercredi 11 septembre 2013

Sang de cochon appréhendé.


La Charte des valeurs récemment portée à notre attention par le gouvernement prévoit des dérogations pour tout organisme public qui en fera la demande. Par exemple, une commission scolaire pourra déroger pour un certain nombre d'années à l'interdiction pour ses professeurs de se présenter devant les élèves en portant des signes ostentatoires de quelque confession religieuse que ce soit. Je pense par exemple à cette enseignante, dont une des responsabilités est de transmettre des valeurs, appelée pour faire de la suppléance, vêtue de telle sorte que seuls les visage et  mains sont en contact avec l'air ambiant.

Je me souviens que dans mon enfance j'ai dû subir l'enseignement confessionnel professé par des femmes chez lesquelles seuls les mains et le visage nous étaient apparents: les religieuses, qui nous apprenaient le français, l'arithmétique, la bienséance, etc. bien entendu sous couvert de valeurs religieuses. Cet état de fait, au demeurant, était largement admis dans la société québécoise: du premier ministre à l'ouvrier le plus humble.

Pour le plus grand bien de la majorité, je crois, on a fait table rase sur tout cela. La séparation entre l'État et l'Église catholique suivie de la déconfessionnalisation des écoles publiques du Québec a mis fin à la domination de l'Église sur nos vies. Mais si dans un futur proche la Charte admet le prosélytisme par la porte arrière de nos écoles publiques, cela marquera, à mon sens, un recul pour le vivre ensemble au Québec.

Faudrait-il en attendre une démonstration plutôt qu'agir en amont, bien qu'en région y a pas quoi faire du sang de cochon avec une charte des valeurs?

David Falardeau, Chicoutimi.

dimanche 8 septembre 2013

La saignée endémique.


             

Récemment, j'ai aidé un jeune couple avec un enfant à déménager ses pénates dans une ville à proximité de Montréal, là où les perspectives d'emploi pour des jeunes fraîchement diplômés sont meilleures. Et je ne crois pas me tromper en prétendant que nos trois ex-Saguenéens soient les seuls à avoir été contraints d'agir de la sorte.

Ceci expliquant cela, selon les plus récents chiffres de Statistiques Canada livrés par le journal, Le Quotidien du 7 septembre dernier sous la plume du journaliste, Julien Renaud, le taux de chômage a augmenté à Saguenay. Il est  passé de 7.7% en juillet dernier, à 8.2% au mois d'août. Des mois supposément meilleurs en terme d'emploi. Toujours selon Statistiques Canada, cela représente des pertes d'emplois de l'ordre de 4000. Franchement décourageant. Pendant ce temps, au plan provincial, le chômage a connu une baisse 8.2% à 7.9% selon la même nouvelle.

Mais qu'est-ce que les élus municipaux en place ont fait au cours de leur dernier mandat pour arrêter cette saignée des cerveaux formés ici? Une saignée devenue endémique. Dans leur bilan des quatre dernières années à la tête de la ville, ces élus ont le devoir d'y répondre.

Marcel Lapointe, Jonquière.