lundi 30 septembre 2013

Transformer c'est s'enrichir.


Le député-ministre libéral battu, il y a un an, Serge Simard, ne semble pas avoir changé, il conserve toujours cette mentalité de colonisé concernant l'utilisation de nos ressources naturelles. Monsieur Simard a déclaré dans le journal, Le Quotidien, qu'il ne faut surtout pas traiter de manière coercitive les compagnies qui exploitent nos ressources naturelles, de peur qu'elles fuient le Québec.

Pour ce faire, encore faudrait-il qu'elles trouvent ailleurs ce qu'elles viennent nous prendre ici. Les minières, par exemple, profitent ici d'avantages fiscaux et d'un climat politique plus que sécuritaire. Ce qui n'est pas le cas de plusieurs pays qui regorgent de richesses naturelles, mais qui commencent à en avoir marre de se faire manger la laine sur le dos. Je pense, entre autres, au Pérou où de courageux habitants sont engagés dans une lutte à finir avec une minière canadienne de l'or.

Nos richesses non renouvelables s'épuisent et rien, ou si peu n'a été accompli à ce jour (il faut y penser dès maintenant), pour en faire profiter les générations futures. Pour sa part, l'ancien politicien est d'avis que transformer ici risque de nous appauvrir. Plus pessimiste que cela, tu meurs. Selon monsieur Simard, il faudrait agir comme le font les pays nordiques, par exemple la Norvège, qui se sont développés avec leurs ressources naturelles.


Que veut dire au juste se développer avec ses ressources naturelles pour Serge Simard? Agir comme le fait Saguenay avec la minière Blackrock en lui offrant toutes sortes de concessions sur un plateau d'argent sans rien demander en retour? Pas même de transformation en boulettes de fer! Les moutons ne sont pas tous dans les bergeries.

Marcel Lapointe, Jonquière.

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