Une des raisons invoquées à Paul Grimard, candidat à la mairie de
Saguenay, par le président du Conseil du trésor de Saguenay, Jean Yves
Provencher, pour ne pas faire du sang de cochon avec la dette, est qu’elle
représente un pourcentage minime des actifs de la ville.
Laissant par là
sous-entendre que si un jour la dette vient qu'à nous étouffer, par exemple
advenant une montée drastique des taux d'intérêt, il sera toujours possible de
vendre quelques actifs appartenant à Saguenay pour se soulager un peu. J'espère
que monsieur Provencher n'aura pas, le cas échéant, l'idée de vendre notre quai
de bateaux de croisière à La Baie. Parce qu'aucun investisseur privé n'en
voudra. Il n'est pas rentable.
En effet, selon une estimation fournie lors de son discours à
l'assemblée d'investiture de nos cinq nouveaux candidats, Paul Grimard a
déclaré qu'il nous en coûte, citoyens de Saguenay, 126 milles dollars par
bateau qui accoste au quai. On paie pour accueillir ici des bateaux de
croisière. Pour aller les admirer si ça nous chante. C'est absolument insensé!
Cette année, selon une pub de la ville pour vendre le produit (À qui de
ce côté-ci du quai?), ce sont 25 bateaux qui vont accoster à La Baie. À 126 mille
piastres l'unité, cela va coûter aux Saguenéens la rondelette somme de
3,150,000$. Juste pour un mois et demi d'activité qui ne nous concerne même
pas. Grand Dieu, réveillons-nous! Le 3 novembre prochain, délogeons du pouvoir
ce PUS, le parti usé de Saguenay, qui nous dirige avant qu'il ne soit trop tard
et remplacons-le par un parti qui veut AGIR AUTREMENT.
Marcel Lapointe, Jonquière.
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