mardi 17 septembre 2013

La paix électorale.


                                     La paix électorale.

Dans une lettre ouverte livrée aujourd'hui dans le journal, Le Quotidien, le professeur titulaire et directeur de la Chaire en écoconseil de l'Université du Québec à Chicoutimi, Claude Villeneuve, demande à la ville de rendre public son rapport d'écoresponsabilité devant émaner du comité organisateur des derniers Jeux du Québec à Saguenay. Selon monsieur Villeneuve, cette reddition de comptes devrait, de façon détaillée, nous dire comment la ville entend compenser pour les gaz à effet de serre produits lors de ce grand happening. Coïncidence? Dans la même livraison du journal, un article écrit par le journaliste, Stéphane Bégin, nous fait part des intentions du maire de Saguenay, Jean Tremblay, quant à son souhait à collaborer davantage avec l'UQAC sur divers dossiers. Justement, l'administration actuelle de Saguenay saisira-t-elle l'occasion en rendant public son rapport? Poser la question, c'est y répondre.

C'est quand même assez incroyable que, depuis tant d'années qu'il est maire de Saguenay, Jean Tremblay se mette, tout à coup, à déplorer l'inexistence d'une collaboration entre Saguenay et l'UQAC. Combien de villes au Québec peuvent se targuer de posséder leur propre université? Avec tout le potentiel de retombées locales que l'on peut en attendre. Et c'est aujourd'hui que le maire nous apprend qu'il tend la main à l'UQAC.

Mais Jean Tremblay, passé maître de l'esbroufe et de la provocation, qui manifeste aujourd'hui des transports de rapprochement avec l'UQAC et ses "trop instruits", ne dupera pas les citoyens les plus avisés. Cette main tendue est cousue de fil blanc; elle sent l'électoralisme à plein nez. En effet, le maire sait pertinemment que parmi ses opposants, beaucoup sont issus du milieu universitaire. Il veut faire la paix: la paix électorale. Pour sa part, le parti d'opposition, Équipe du Renouveau démocratique, a déjà inscrit dans son programme comment il entend "AGIR AUTREMENT" en collaborant avec notre institution du haut savoir.

Marcel Lapointe, Jonquière.


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