vendredi 15 mars 2013

Et la transformation chez-nous?


            





           
                               
            





           
         

       À sa façon de s'en prendre à Paul Grimard, aspirant à la chefferie du parti politique de Saguenay, Équipe du Renouveau démocratique, ce matin dans le journal, Le Quotidien, décidément, Jean Tremblay déteste les adversaires instruits. S'il n'y avait pas une solide et bien organisée opposition pour se manifester contre le régime usé de Jean Tremblay, pas sûr qu'on aurait eu encore quelqu'annonce que ce soit d'un client potentiel pour Grand Anse.

      Vraiment, l'opposition bien ficelée dérange le maire; il suffit de le voir aller aux périodes de questions du grand conseil municipal où il en est  rendu à se choisir des poteaux pour aller poser ses questions auxquelles il se sent à l'aise de répondre. Mais pour les questions qu'il ne voit pas venir, c'est une autre histoire.

      Pour revenir à Grand Anse, une question pour Jean Tremblay: "Combien d'argent, mis à part les 100 millions promis, qui vont lui rapporter au centuple, c'est le moins qu'on puisse dire, la minière Black Rock compte-t-elle investir pour transformer sur place notre minerais?" Ne serait-ce que sous forme de boulettes de fer. Ce qui pourrait, au moins, créer quelques emplois intéressants Ici même à Saguenay.

      Mon p'tit doigt me dit que si le projet Grande Anse-BlackRock se concrétise, nous allons ici revivre l'époque duplessiste de la Côte Nord des années 40-50. Qui ne souvient pas ou qui n'a pas été mis au courant par les livres d'histoire de cette époque où le fer québécois était vendu aux minières à une (1) cenne la tonne?
     
      On ne veut plus, chez-nous, d'un développement économique basé sur des principes qui prévalent encore  dans les républiques de bananes. 

     Marcel Lapointe, Jonquière.

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