samedi 16 mars 2013

La vielle tactique du pétard mouillé.


Me semble que même un ancien notaire doit être capable de distinguer une lettre d'engagement ferme d'une vague lettre d'intention. Comme il fallait s'y attendre, l'annonce de la minière BlackRock, d'investir 100 millions pour transborder son minerais de fer au port de Grande-Anse, reprise à son compte et en grande pompe par le maire, JeanTremblay, n'était qu'un qu'un pétard mouillé; une déloyale tactique électoraliste de sa part.

En effet, pas plus tard que ce matin dans le Journal, Le Quotidien, on apprend de la bouche même du pdg de BlackRock, Jean Rainville: QUE LE 100 MILLIONS DE DOLLARS À GRANDE-ANSE N'EST QU'UN PROJET; QUE L'ANNONCE FAITE JEUDI DERNIER N'EN EST PAS VRAIMENT UNE; QUE LE TOUT DÉPENDRA DES ÉTUDES. Nous sommes, alors, très loin d'une entente ferme et signée. D'autant que le contexte économique partout dans le monde est loin d'être favorable, comme l'a précisé, ce même jeudi, en conférence de presse, l'aspirant chef de l'ERD, Paul Grimard.

De ces deux personnes instruites et d'âge mûr, un ex-notaire et un ex-comptable, laquelle est la plus intelligente: la première qui présente à ses congénères les intentions d'un investisseur pour des certitudes, ou ou la deuxième qui prend ces intentions pour ce qu'elles sont vraiment? Lorsqu'un journaliste a demandé à monsieur Grimard, comment il entrevoyait la campagne électorale qui se dessine, ce dernier a répondu, entre autres, que des adversaires n'étaient pas nécessairement des ennemis. Avec son dernier coup porté en bas de la ceinture, je crois que le maire annonce sa méthode de faire campagne: impitoyable et sans compromis. Membres, militants et sympathisants d'Équipe du Renouveau Démocratique, tenons-nous le pour dit.

Marcel Lapointe, Jonquière.

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