samedi 30 mars 2013

Clarification souhaitée.


À mon point de vue, Jim Keon, président de l'Association canadienne du médicament générique, nous a embrouillés davantage dernièrement dans une opinion livrée au journal, Le Quotidien de Saguenay. D'une part, monsieur Keon avance que la seule différence, le coût pour le consommateur mis à part, entre l'original et le générique est que le premier bénéficie d'une protection par brevet durant vingt ans aprés son invention. Mais ensuite, il affirme que les deux médicaments ne produiront probablement pas de différence clinique pertinente autant au plan des effets indésirables que des effets recherchés. J'insiste ici sur le mot "probablement" utilisé pour subodorer que les deux produits pourraient présenter des différences. Monsieur Keon pourra me trouver pointilleuse, mais il est question ici de la santé des gens, pas de leur habillement ou du choix d'un cellulaire. Je trouve impertinent de souffler, comme il le fait, le chaud et le froid.

Une bonne fois pour toutes, quelqu'un de crédible et non intéressé pourrait-il nous donner l'heure juste? Comme le suggérait fortement, l'autre jour, une lectrice d'opinion du Quotidien: le générique est-il en tout point bioéquivalent à l'original? La clarification de cet imbroglio devrait venir du ministère de la Santé du Québec ou de l'organisme, Santé Canada. En souhaitant que leur contribution au débat ne vienne compliquer ce qui commence pour moi à ressembler à un écheveau. Sinon, comme cet autre lecteur d'opinion à qui monsieur Keon a fait référence, j'exigerai, à l'avenir, le médicament d'origine.

Élisabeth Proulx, Metabetchouan-Lac-à-la-Croix.










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire