mercredi 30 novembre 2011

Transport en commun et saucisse Hygrade

Le maire de Saguenay trouve que les coûts de transport en commun sont devenus exorbitants à cause du coût de l’essence de plus en plus élevé. Et cela va aller en augmentant. Mais qu’est-ce qu’il attend pour commencer à remplacer les plus anciens par des autobus fonctionnant à l’électricité?

Il parle de faire des économies en réorganisant le service du transport en commun, lequel, à mon point de vue, est déjà limite. Faut vraiment demeurer au bon endroit à Saguenay pour décider de se convertir au transport en commun. Si le conseiller municipal Marc Petterson a réussi l’exploit de parcourir en 20 minutes d’autobus le parcours de son domicile à Chicoutimi-Nord à l’hôtel du Parassol à Rivière-du-Moulin en vingt minutes, gloire à lui. Le maire dit dans un article au Quotidien que les citoyens doivent essayer le service. Je ne leur conseille pas d’essayer le parcours Plateau Deschènes au Faubourg Sagami à Arvida. Cela prend plus de 45 minutes. De quoi décourager à jamais, même un démuni, de remettre les pieds dans un autobus de la STS.

Le maire Tremblay songe à faire payer le stationnement aux automobilistes qui travaillent dans les centres-villes des arrondissements, ainsi qu’à la clientèle. Complètement farfelus! Ces gens vont faire comme les usagers des cégeps, hôpitaux, université, ils vont payer pour venir y stationner leurs voitures. Et les autobus continueront à être sous-utilisés.
À mon point de vue, il faut investir davantage dans des autobus qui fonctionnent sans pétrole, tout en améliorant l’offre de service qui laisse à désirer dans beaucoup d’endroits, ce qui décourage des usagers et une clientèle potentielle. Le transport en commun c’est la même chose que la saucisse Hygrade…

Il y a plus. Dans une perspective de saine gestion de la ville et de développement durable, les élus de Saguenay devraient cesser de scruter les services à la pièce. Il n’y a pas qu’au niveau de l’essence consommée par la STS qu’il y a du gaspillage. Le maire Tremblay nous coûte très cher en matière de poursuites judiciaires de toutes sortes. Combien nous coûte par le biais de Promotion Saguenay l’aventure des bateaux croisières? On justifie cette exorbitance par les retombées qu’elle génère. Si généreuses retombées il y a, cela compense-t-il de façon appréciable le désastre socio-économique causé par la fermeture d’une usine et la perte de 650 emplois très bien rémunérés.

Enfin, les voyages outremer du maire pour aller voir ce qui se fait dans les vieux pays nous rapportent-ils vraiment? Alors que nos élus pourraient s’inspirer de riches expériences réalisées ici au Québec et en Californie. Je pense à ce que fait la ville de Victoriaville en matière de développement durable.

Gérard Audet, Saguenay.

vendredi 25 novembre 2011

Qu'iras-tu faire là Jipi?

La nomination partisane de Jean Pierre Blackburn au poste d’ambassadeur à l’UNESCO par son ancien « cheuf » Stephan Harper m’a choqué sans me surprendre. Elle témoigne, une fois de plus, du fossé existant entre les valeurs que prônent les conservateurs à Ottawa et celles qui habitent les Québécois.

L’UNESCO, organisme des Nations Unies, existe pour renforcer les liens entre les pays par l’éducation, la science, la culture et la communication dans le but de faire avancer les causes des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Gageons que Jean Pierre Blackburn comme moi d’ailleurs, avant d’être nommé par Stephen Harper, comme ambassadeur à cet organisme, n’aurait jamais réussi à définir si bien l’UNESCO. Mais moi au moins, j’ai… une excuse.

En outre, je suis de ces personnes qui ne savent pas trop ce que veut dire « faire de la politique autrement », mais Steven Harper le sait encore moins. Quand j’ai appris la nomination de notre ancien député-ministre défait aux dernières élections fédérales, je n’ai pu m’empêcher de lâcher quelques jurons et, revenu rationnel, j’ai constaté, c’est tellement gros, l’opposition entre cette nomination et les valeurs qu’il a supportées au cours de ces mandats dans Jonquière-Alma :obscurantisme et flagrant mépris pour la transparence, plus d’armement pour faire la guerre, moins de contrôle sur les armes à feu, moins de liberté aux juges pour décider des sentences, moins d’argent accordé à la culture et à la lutte aux inégalités par des coupures et des baisses d’impôts consenties aux compagnies et combien d’autres mesures restreignant la justice sociale et les libertés fondamentales, je me suis dit que le cynisme d’Harper avait atteint un record, que lui seul d’ailleurs sera en mesure de battre.

Monsieur Harper, avec toutes ces mesures que vous décidez à l’encontre du Québec, comment s’étonner qu’un dernier sondage indique une remontée du Bloc québécois dans les intentions de vote des Québécois? Je vous dis merci, depuis que vous êtes majoritaire à Ottawa, vous êtes devenu notre meilleur allié pour faire du Québec : un pays.

Marcel Lapointe, Saguenay.

mercredi 23 novembre 2011

Notre avenir forestier.

En matière d’industrie forestière régionale, il y a un manque évident de volonté, y compris de la part du citoyen à la base, pour développer une vision globale de ce qu’elle pourrait devenir si l’on s’appropriait tous les leviers nécessaires. En témoignent les chicanes, le « tirage » de couverte, les coups de jarnaque et le pleurnichage d’élus sur la place publique. On justifie son immobilisme par crainte de jeter de l’huile sur le feu. Quel feu en passant? À mon avis, il y a longtemps que le feu est mort. D’autres diront que le feu pourrait devenir incontrôlable, comme en 1870. Faudrait alors le laisser tout consumer et tout reprendre à neuf pour générer à nouveau de l’activité économique, comme après une guerre mondiale.

Un député décrypte des informations cruciales, aussitôt recryptées, sur les baux hydroélectriques consentis par Québec aux compagnies. Un démarcheur du bois de construction dénonce une décision politique de Québec mettant fin à son contrat qui, soi-disant, déshabillait les Dutil pour habiller les Tremblay. Un éditorialiste déplore le marasme dans lequel s’englue la foresterie, privée de moyens pour soutenir sa recherche et son développement. Il s’en trouve aussi pour faire de la petite politique sur le dos des travailleurs, leurs familles et conséquemment sur le bien-être d’une communauté.

Et quoi encore ? Des élus regroupés, aux intérêts… divergents, qui se mettent pathétiquement à quatre pattes devant une compagnie capitaliste, par définition, privée d’âme, d’éthique et de conscience sociale. Des travailleurs organisés, souvent sous la même bannière syndicale, qui s’évitent, sauf lorsqu’acculés au pied du mur. Des chefs de ceci, représentants de cela et encore des politiques qui nous garrochent toutes sortes d’informations non vérifiées et contradictoires. On ne dirait pas qu’il existe chez nous, en matière de foresterie, des écoles : université, cégeps, formation professionnelle impliquées dans la communauté ; si ce n’est qu’à titre de fournisseurs de main-d'œuvre qualifiée. Et les écologistes, « ces empêcheurs de tourner en rond » qui viennent mettre leur grain de sel dans tout ce cafouillis. Bref, un chapelet d’emmerdes qui écoeurent bien des Jeannois et des Saguenéens qui assistent impuissants à ce scénario kafkaïen.

Ce diagnostic, surement incomplet, m’amène à proposer du concret social-démocrate qui permettrait à la population de profiter des richesses renouvelables d’une façon intelligente, juste, harmonieuse, dans une perspective de développement durable. Le capitalisme, qu’on le qualifie de sauvage ou domestique, excessif ou réservé, dur ou mou, démontre, aujourd’hui plus que jamais, que les choses ne peuvent plus durer. Donnons-nous, tout le monde, une vision globale, une perspective de ce que pourrait être une industrie forestière que nous voudrions laisser en héritage aux générations futures. Ces dernières, ne vous en déplaise, défendront des valeurs et une façon d’envisager un développement économique différent du nôtre. Nécessité donc de mettre en place des fondations solides sur lesquelles nos descendants pourront bâtir plutôt que déconstruire pour recommencer.

Une vision globale avec un plan régional qui incluerait : le plein contrôle de nos richesses naturelles; la décentralisation des argents, des décisions, des responsabilités. Incidemment, je nous trouve ridicules d’accepter comme des moutons béats, que le Forestier en chef, accompagné de son équipe, ne soit même pas installé à demeure à Roberval ; dans ce qui devrait être son élément naturel. Allons chercher l’argent nécessaire chez Investissement Québec, à la Caisse de dépôt (avant qu’on la retrouve vide), dans les banques (légalement, cela va de soi), dans les poches des plus riches, par le biais de placements avec crédit d’impôt, en formant des coopératives, etc.

Oui à un projet rassembleur de même mouture que celui de la Vallé de l’aluminium. Mais d’abord battons-nous pour prendre possession de ce qui devrait nous appartenir. Les Saguenéens et les Jeannois, autant que les Innuts de Pessamit, ont droit au contrôle de leurs richesses naturelles.

Marcel Lapointe, Saguenay.

mardi 22 novembre 2011

Dette municipale et compte de taxes

On apprend dans le Quotidien que les autorités municipales de Saguenay ont de plus en plus de difficulté à défrayer les dépenses liées au régime de retraite des fonctionnaires. Mais comment cela est-il devenu possible? Alors que le maire ne cesse de nous rassurer quant à sa gestion irreprochable du budget de la ville.

Savez-vous qu’au chapitre de la rémunération globale incluant les salaires, le temps chômé, les retraites et autres avantages, les employés municipaux reçoivent 42 % de plus que les employés de la fonction publique et du secteur privé ? Cet écart inacceptable est en bonne partie dû au laxisme des élus municipaux.

Aujourd’hui le maire Jean Tremblay déclare, flagorneur et sulfureux, à son électorat que cela ne peut plus durer, alors qu’il fait lui-même partie du problème, ayant été trop mou jadis devant les demandes des employés. Mintenant, il déclare candidement que ce n’est pas à ceux qui n’ont pas de fonds de pension à payer pour ceux qui en ont un, que ce sont les contribuables qui paient avec leur compte de taxes. Aurait fallu y penser avant, mais…

Un compte de taxes plus bas qu’ailleurs, ce thème si cher à Jean Tremblay, sera son dada favori au fur et à mesure que se profilera la prochaine élection, pour détourner notre attention de la dette municipale. « Voyez, chers électeurs, votre compte de taxes sera, encore en 2112, inférieur à celui des autres villes du Québec semblables à la mienne. Plus ! Je vais encore creuser l’écart ». La dette municipale, elle, va-t-il l’abandonner à son remplaçant? Pardon! À son successeur et ses congénères?

Si notre maire était vraiment sincère et transparent, lorsqu’il fait allusion au compte de taxes dans ses sorties à la télé et dans les journaux, il pourrait nous expliquer comment il va s’y prendre pour juguler la dette municipale qui ne cesse de gonfler.

Marcel Lapointe, secrétaire de l’ERD, Saguenay.

lundi 21 novembre 2011

Lourde, l'Oratoire, Sainte-Anne de beaupré...

Je ne crois pas au miracle. Lourde, l’Oratoire, Sainte-Anne de Beaupré, c’est bon pour celles et ceux qui se sentent obligés de se mettre à genoux.

Je serai de la marche de solidarité, cette semaine, pour appuyer nos concitoyens qui risquent de perdre leurs emplois. Mais il faudra bien plus, qu’une marche de solidarité ou qu’un miracle, pour faire entendre raison à Résolu. Sinon cette marche va résonner dans nos mémoires comme le souvenir d’une marche funèbre.

Consolidated, Abitibi, AbitibiBowater et maintenant Produits Forestiers Résolu. Cette compagnie cherche à nous faire oublier ses déboires, sa déconvenue, sa mauvaise administration du passé en changeant de nom comme une quincaillerie change de bannière. Vous savez la vraie raison pour laquelle ils ont décidé de changer leur nom pour celui de Résolu ? C’est qu’ils sont « résoluement » décidés à protéger les intérêts des actionnaires avant ceux d’une région tout entière.

Et pourquoi ce ne serait pas nous les propriétaires-actionnaires de l’industrie forestière au Saguenay-Lac-Saint-Jean? Un véritable miracle s’il doit y en avoir un! Mais pour y arriver, c’est contre le gouvernement Charest et ses beaux discours à la « Natalie Normandeau » qu’il faudra se battre.

Je suis un adversaire de Jean Tremblay, notre maire. Cependant, je pense que c’est lui qui a les idées les plus progressistes dans ce dossier. Selon ses propres dires, il était prêt à commencer à acheter des actifs de la compagnie. Voilà vers quoi il faut s’enligner : la nationalisation régionale de toute l’industrie forestière.

Marcel Lapointe, Saguenay.

Les frais universitaires

Les tenants d’une hausse des frais de scolarité imposée par le gouvernement Charest aux étudiants universitaires ont toujours gardé le silence sur les hausses de 50 dollars par session déjà demandées depuis 2007 à ces derniers.

Je ne suis pas dupe du double langage de la journaliste Caterine Delile dans le dernier Progrès dimanche. Beaucoup retiendront de son papier que les étudiants sont des enfants gâtés pourris, gros consommateurs de gadgets qui doivent faire leur part dans le financement des universités. Quant à sa dénonciation plus loin dans le texte des difficultés financières vécues par ces derniers, beaucoup de lecteurs ne se rendront même pas à la fin, se confortant complaisamment dans le préjugé forgé par le matraquage médiatique. Cette indifférence et cette ignorance entretenues par les médias chez la population en général ont pour unique but d’isoler les étudiants et ceux qui les appuient dans leur lutte pour une plus grande justice sociale. Les étudiants qui y croient n’ont pas à se laisser faire la morale par madame sur la pertinence de mener leur combat.

Pour exiger davantage d’argent des étudiants, on raisonne ainsi : nos universités doivent rester compétitives au plan mondial, tout en offrant un enseignement de qualité et un environnement favorable à la recherche. Mais vous savez quoi? Au plan international, parmi les cent meilleures universités selon le classement Time Highers Éducation, en figurent trois qui se trouvent dans un pays où l’école est gratuite de la maternelle à l’université, la Suède.

Loin de demander l’accès gratuit aux études universitaires, les opposants à la hausse des frais de scolarité veulent qu’aussi les moins riches, qui ne sont pas les plus « cruches » pour autant, puissent obtenir un diplôme universitaire. Selon l’OCDE, les diplômés universitaires ont été beaucoup moins nombreux à avoir perdu leur emploi au cours de la dernière crise (4.4 % de chômage) que les décrocheurs (11 %). Il est prouvé qu’à long terme, plus un citoyen est scolarisé, moins il a recours à l’assurance chômage ou au bien-être, et plus il paie des impôts.

Marcel Lapointe, Saguenay.

vendredi 18 novembre 2011

Maître de nos richesses naturelles

Chicoutimi, le 16 novembre 2011


Maîtres de nos richesses naturelles

Voici une proposition adressée à tout parti politique désireux de faire avancer ce dossier

- Attendu que les citoyens du Québec aspirent à une meilleure qualité de vie, et

- Attendu que le Québec regorge de ressources naturelles telles que l’eau, le sous-sol et la forêt, et

- Attendu que ces ressources sont mal ou insuffisamment exploitées, et tout particulièrement la forêt,

- Attendu que le contrôle financier et administratif des entreprises forestières, incluant les papetières et les scieries, sont aux mains d’entreprises dont le seul objectif est la maximisation des profits de leurs actionnaires qui sont majoritairement de l’extérieur du Québec,

- Attendu que ces entreprises n’ont jamais voulu renouveler adéquatement leurs usines préférant distribuer aux actionnaires, sous forme de dividendes, la très grande majorité de leurs profits et par cela agir comme les entreprises minières qui font tout en leur pouvoir pour récupérer leur minerais le plus rapidement possible. et

- Attendu qu’elles ont consommé, sinon dilapidé, nos ressources forestières au profit d’actionnaires étrangers, et

- Attendu qu’elles n’ont pas cessé de se restructurer sans réussir à améliorer la richesse collective mais, par contre, en améliorant sensiblement la richesse de leurs hauts dirigeants qu’on pourrait désigner sous le vocable de petits commis payés à la commission et aux primes, et

- Attendu qu’il devient à toute fin pratique impossible, pour une société, de planifier le développement économique d’un secteur sans en avoir le contrôle nécessaire pour le faire, et

- Attendu que la très grande majorité des industries primaires dans le secteur forestier sont localisées dans les régions à l’extérieur des grands centres que sont Montréal et Québec; par industries primaires on entend, dans le cas de la forêt des industries reliés à l’exploitation forestière, les scieries et les papetières et,

- Attendu que plusieurs de ces régions sont en très grandes difficultés financières ou carrément en décroissance, et

- Attendu que la nationalisation de l’électricité a été et est encore un projet de société qui a eu des résultats positifs à tous les points de vue, et


- Attendu que, pris individuellement, les citoyens du Québec ne peuvent acquérir les entreprises reliées aux ressources naturelles, et

- Attendu que la qualité de vie est meilleure dans les pays où l’écart entre les riches et les pauvres n’est pas trop grand, et

- Attendu que la formule coopérative, déjà utilisée avec succès dans toutes les régions du Québec, répond bien à une répartition plus équitable de la richesse entre les citoyens, et

- Attendu que le Québec possède toute l’expertise requise en matière d’exploitation des ressources naturelles,

- Attendu que les installations de la majorité des entreprises du secteur des pâtes et papiers sont désuètes et que par le fait même qu’elles n’ont aucune valeur marchande, et

- Attendu que le Québec ne peut compter à l’avenir sur ces installations désuètes pour une relance économique dans le secteur forestier, et

- Attendu qu’il faut une certaine intégration verticale, plus qu’horizontale, pour optimiser les ressources forestières, soit l’intégration de l’exploitation, des scieries, des pâtes et papiers, de la cogénération et dans une certaine mesure de certaines transformations secondaires considérées stratégiques,
En conséquence il est proposé ce qui suit :
Que le Parti X enclenche le plus rapidement possible le processus de faisabilité de la nationalisation de l’exploitation forestière, soit;
- Évaluation des besoins des marchés mondiaux,
- Confirmation du potentiel de coupe par région ou sous-région,
- Évaluation de la capacité des usines à être compétitives en matière de qualité, prix et délais,
- Préparation d’un plan d’aménagement du territoire en tenant compte des besoins des marchés, du potentiel de coupe et du potentiel de production/transformation des usines jugées compétitives et des besoins de nouvelles usines,.
- Évaluation de la pertinence de confier à des coopératives le soin d’investir, avec le gouvernement du Québec, pour l’acquisition et l’opération de ces usines,
- Préparation d’un plan d’affaires qui met en lumière les coûts/bénéfices directs et indirects et du financement requis pour nationaliser les richesses naturelles.
Tant et aussi longtemps que le contrôle financier et administratif des entreprises forestières, incluant les papetières et les scieries, seront aux mains d'étrangers nous serons toujours à la merci de leurs décisions "d'affaires" pour tenter d'assurer l'avenir de l'industrie forestière.

Nous avons toutes les compétences voulues pour mettre en marché, développer et opérer intelligemment cette industrie. Individuellement nous n'avons pas les moyens d'en prendre le contrôle. La nationalisation de cette industrie en est la seule voie. La forêt est renouvelable mais nous ne savons même pas en profiter. Le Québec pourrait donc nationaliser les actifs des entreprises dans le domaine de l'exploitation forestière et des coopératives pourraient les gérer et en faire la mise en marché. C'est le meilleur temps actuellement compte tenu de la valeur dévaluée de ces actifs.

Investir dans les infrastructures routières, c'est bon, mais investir dans un domaine qui procure de l'emploi pour des décennies c'est encore mieux.


Jacques Pelletier
411, rue Maria-Chapdelaine
Chicoutimi, Qc, G7H 6J9

Tél: 418 696-2012
Courriel: jacquespelletier5@videotron.ca

lundi 14 novembre 2011

Viser juste.

On paie, aujourd’hui, pour la déréglementation tous azimuts des gouvernements néolibéralistes qui se succèdent depuis les trente dernières années; au niveau provincial comme au fédéral. Et même municipal, si on lit entre les lignes du dernier rapport de la vérificatrice générale de Saguenay. Maintenant, pour palier les lacunes graves qu’ont laissées et que continuent de le faire les politiques de déréglementation néolibéralistes, on nous propose ce qui ressemble à des cataplasmes sur une jambe de bois; en outre, non gratuits. La dernière de ces propositions nous vient de la Table québécoise de sécurité routière (TQSR).

Celle-ci recommande à la SAAQ une réévaluation systématique des compétences de tous les détenteurs de permis de conduire. La TQSR et son président, Jean Marie De Konink, font, selon moi, fausse route. Ça ne fera qu’alourdir davantage une bureaucratie gouvernementale déjà obèse et ça aura pour effet de rançonner davantage les propriétaires de voiture, en majorité irréprochables, qui paient déjà trop cher un permis de conduire, une immatriculation et des assurances.

À moins que ce ne soit déjà fait, si la TQSR a des recommandations à faire au gouvernement pour diminuer le nombre d’accidents de la route, elle devrait le faire en concordance avec les premières et les plus importantes causes d’accidents avec morts et blessés : l’alcool au volant, les jeunes délinquants, les voitures désuètes qui devraient être soustraites de nos routes, le mauvais état de trop de ces dernières. Combien d’accidents coûteux en vies humaines et en argent pourraient être évités en réglant définitivement ces problèmes par une gestion responsable plus efficace de l’État.

Un cours de rattrapage en conduite automobile n’empêchera pas un conducteur de s’endormir, le lendemain, au volant ou un alcoolique invétéré de se retrouver soul sur la route; et quoi d’autre? Oui, à la formation et l’éducation par des compagnes qui nous coûtent déjà cher. Cependant, le renforcement de la coercition et un retour à la réglementation de l’État en matière d’octrois des contrats de construction et de réparation des routes seraient, à mon humble avis, beaucoup plus efficaces pour contrer les hécatombes routières.

Odette Chicoine, Chicoutimi

dimanche 13 novembre 2011

Voir la réalité en face

L’économie n’est pas une loi naturelle; voilà pourquoi 40 % de la population du globe se partage 5 % du revenu mondial tandis que les 10 % les plus riches en captent 54 %.

On peut comprendre qu’Hydro Québec poursuive l’érection de barrages, malgré l’obligation de vendre ses surplus d’électricité en bas du prix coûtant. L’eau qui coule est perdue à jamais. Mais la forêt sera toujours là advenant le cas où l’économie se mettait à tourner à vitesse grand V. N’y a-t-il une dichotomie entre la volonté des forestiers d’exploiter le parc forestier du Plan Nord et le contexte économique planétaire qui prévaut à l’heure actuelle.

Tant d’indicateurs socio-économiques démontrent que malheureusement l’industrie forestière ne sera plus jamais créatrice de richesse comme elle le fut jadis. Son avenir est loin de présenter des perspectives aussi intéressantes, que celles de l’industrie minière ou que celles de l’aluminium. La décrépitude de l’économie mondiale est là pour longtemps encore et c’est à se demander si ça ne prendra une troisième guerre mondiale pour la relancer.

Des entreprises comme Rona présentent des bilans financiers négatifs depuis des mois à cause de la faible demande en matériaux; le ministre fédéral de l’économie a revisé à la baisse ses prévisions de croissance économique; les journaux et les livres de papier seront, à plus ou moins brève échéance remplacés par des médias et des livres électroniques; avant que ne se bâtissent de nouvelles maisons aux États Unis, il faudra bien que celles qui sont vides soient à nouveau habitées; il ne se passe pas une semaine au cours de laquelle ici comme ailleurs au Canada, il n’y a pas une annonce de centaine de travailleurs mis à pied, la dernière chez Provigo (600); les États Unis, la plus grande économie du monde, n’arrive pas à se sortir du marasme dans lequel elle est embourbée depuis 2008; et comment ne pas s’attarde aux pays de la zone Euro qui se font décoter l’un après l’autre, sauf l’Allemagne, par les agences de cotation parce que leur dette souveraine les a rendus insolvables : Grèce, Portugal, Irlande, Espagne, Italie, même la France. Voilà dans ces pays beaucoup de consommateurs qui n’arrivent même plus à répondre à leurs besoins fondamentaux.

On objectera que la Chine par son boum économique va nous sauver grâce à ses 2 milliards et plus de consommateurs. Mais ne perdons pas de vue que la Chine est le principal créancier des Américains pour la modique somme de 3.7 billions de dollars. Qui aurait cru qu’un pays encore communiste, celui du p’tit Chinois de la sainte enfance vienne, un jour, à la rescousse du pays le plus capitaliste? Lorsque le débiteur est devenu incapable de rembourser sa dette, que peut y faire le créancier? La Chine a commencé à se replier sur elle-même. Si le gouvernement du Québec compte sur la Chine pour développer son Plan Nord, il pourrait avoir de mauvaises surprises.

Je trouve que les promoteurs de la foresterie au Québec réfléchissent en vase clos, ce qui les amène à tenir envers le commun des mortels un discours anachronique et déconnecté de la réalité qui prévaut. Je crains qu’ils visent comme objectif de produire pour ne créer que des surplus d’inventaires comme le fait Hydro Québec qui continue à transformer de magnifiques territoires en énormes réservoirs hydrographiques, détruisant tout sur leur passage. On appelle cela : la fuite en avant.

Et nous du peuple, avec cette tendance naturelle de faire pleinement confiance à celles et ceux que les politiques nomment à des postes décisifs, nous avons déjà oublié la disparition soudaine d’une partie de notre bas de laine (40 milliards) causée par des irresponsables et des incompétents qui dirigeaient la Caisse de dépôt et placement en 2008.

Marcel Lapointe, Saguenay.

Voir la réalité en face

jeudi 10 novembre 2011

Cafouillage.

Concernant l’activité forestière régionale qu’il faut préserver face au Plan Nord du gouvernement, les pourcentages volent de tous bords, tous côtés, de telle sorte que le commun des mortels a de la difficulté à s’y retrouver.

Dans le journal, Le Quotidien d’aujourd’hui, André Tremblay, président du Conseil de l’industrie forestière du Québec, nous parle d’une amputation équivalente à 25 % de la capacité de coupe de bois du Québec occasionnée par les exigences du Plan Nord. Cela, je le comprends. Les péquistes, de leur côté, dénoncent le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pierre Arcand, qui a déclaré vouloir soustraire 50 % du territoire forestier à la coupe des arbres. Ils n’ont pas tort, puisqu’il n’y a pas si longtemps, le même ministre a parlé d’une vraie protection de 12 % du territoire, alors que les forestières pourraient se servir dans le 38 % restant. Bernard Généreux, préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, y ajoute son grain de sel : il aura disparition de 50 % de l’activité forestière actuelle due au Plan Nord.

Moi, ce que j’ai compris, c’est que sur 50 % du territoire identifié par le Plan Nord du gouvernement, la coupe de bois sera interdite, sauf exception. Interdite à une majorité d’endroits où, de toute façon, jamais les forestiers n’ont encore mis les pieds. Alors, il est faux de dire comme le fait Bernard Généreux que 50 % de l’activité forestière actuelle devrait disparaître avec le Plan Nord.

Si l’on désire mobiliser une population derrière une cause, il faut d’abord et avant tout qu’elle en saisisse bien les enjeux. Faudra-t-il demander au chanteur Richard Desjardins de venir ici pour nous démêler tout ce cafouillis de discoureurs?

Élisabeth Proulx, Métabetchouan-Lac-à-la-Croix.

mercredi 9 novembre 2011

Un clébard pas d'dents.

Face à la décision du gouvernement provincial de revenir à sa position originale, de ne permettre aucune activité industrielle, sur 50 % du territoire du Plan Nord, la Conférence régionale des élus s’insurge, dénonce, veut monter aux barricades pour défendre ce qui reste d’industrie forestière dans la région.

Mais les ministres Gignac et Arcand, respectivement des Ressources naturelles et de l’Environnement, savent fort bien qu’ils n’ont rien à craindre de menaces provenant de la Conférence régionale des élus. Cet organisme l’a démontré plus d’une fois dans le passé, il jappe beaucoup et fort, mais ne mord pas.

On l’a constaté récemment, quand elle s’est carrément discréditée en refusant de prendre une position courageuse concernant la renégociation des baux hydroélectriques entre le gouvernement du Québec et la compagnie AbitibiBowater. Cette couardise quant aux demandes formulées au ministre Gignac à transmettre à AbitibiBowater est inacceptable pour un organisme qui dit vouloir défendre les intérêts économiques de la région.

À ce moment, il aurait été de très bonne guerre de prendre une position ferme sur par exemple, la protection d’un plancher d’emplois dans les papetières encore ouvertes, la modernisation des usines en échange de privilèges accordés à Abitibi concernant l’exploitation hydroélectrique de nos rivières. La CRE a plutôt choisi de laisser tomber les travailleurs qu’elle prétend défendre aujourd’hui en dénonçant le Plan Nord qui, dit-elle, va nuire considérablement à l’industrie forestière régionale.

Tout cela me laisse penser qu’un chien édenté a beau japper et japper encore, il ne fera jamais peur à personne. Le gouvernement cherche à abolir les commissions scolaires ; mais combien nous coûte annuellement les conférences régionales des élus?

Marcel Lapointe, Saguenay.

lundi 7 novembre 2011

S'organiser ou...

On dit souvent qu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule. Une mauvaise également. Jean Tremblay, le premier magistrat de Ville Saguenay, en fait, ces temps-ci, l’expérience.

Il apprend dans un journal, la semaine dernière, que sa popularité commence à battre de l’aile. Une décote de 15 % selon un récent sondage Segma réalisé auprès des Saguenéens. De 88 à 73 %. Une chance pour lui que ce ne fut pas un sondage à la grandeur du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Quoi qu'il en soit, cela a fait dire au sondeur que le maire de Saguenay est dans une position précaire. Qu’il devra trouver des moyens pour stopper l’hémorragie d’ici la prochaine élection. Mais ne voilà-t-il pas qu’une série d’articles et un éditorial parus, comme par enchantement dans un journal ce matin, le portent au pinacle. Coïncidence? À vous de juger.

L’opposition au maire s’organise et celle-ci est consciente que la machine de Jean Tremblay est très puissante et sera très difficile à déloger aux prochaines élections. Près de 400 citoyens possèdent, à ce jour, leur carte d’adhésion au nouveau parti d’opposition : Équipe du renouveau démocratique. Il en faudra bien plus pour arriver à déboulonner le pouvoir autocratique qui sied à l’Hôtel de Ville de Saguenay.

Pour commencer à y parvenir, chacun des membres du parti ÉRD pourrait convaincre une ou deux nouvelles recrues; ce qui serait bien, même très bien. Appliquer la stratégie de la pyramique inversée serait encore mieux. Car, il y en a beaucoup qui espèrent un retour à la vie démocratique et à la transparence à Saguenay. Beaucoup qui dénoncent la dilapidation de l’argent du contribuable par Jean Tremblay pour payer ses procès, ses ententes hors cour et l’achat de bébelles comme un drone de surveillance.

Ils sont partout sur le territoire de Ville Saguenay; de La Baie à Jonquière, de Shipshaw à Lac-Kénogami. Et bien sûr à Laterrière! Ils sont comme les bleuets cet été. En quantité, en qualité, n’attendant que le moment d’être cueillis.

Marcel Lapointe, Jonquière.

vendredi 4 novembre 2011

La médaille de la rééaction

Madame Stéphanie Desmeules, dont la lettre d’opinion a paru dans le Quotidien du 4 novembre dernier, titrée « Les deux côtés de la médaille » s’insurge contre le fait que 53 % des étudiants réunis en assemblée générale ont voté pour la levée des cours à l’UQAC le 10 novembre prochain. Pour elle, 53 % ce n’est pas suffisant ; il aurait fallu, rien de moins, que l’unanimité. C’est aller drôlement plus loin que l’ancien ministre Stéphane Dion, avec sa loi sur la Clarté votée à Ottawa qui parlait de 60, voire même 70 %, pour décider du pourcentage acceptable advenant un vote majoritaire des Québécois pour l’indépendance.

Cependant, si la proposition de l’arrêt des cours avait été battue à 53 %, je ne crois pas que parmi les étudiants s’étant prononcés pour, il s’en serait trouvé un seul pour dénoncer, comme madame Desmeules, le vote majoritaire. Parce ces derniers auraient tout simplement, c’est dans leur nature, accepter le verdict de la majorité : 50 % plus un. Cela se veut la norme, à moins de statut et règlement contraires, dans toute organisation. C’est cette norme qui fait dire à celles et ceux qui y croient : ‘’La démocratie s’est exercée ’’. Ne pas l’accepter et agir contre la position majoritaire par la suite, c’est tout simplement : se désolidariser. C’est réactionnaire.

Les peuples du printemps arabe en Libye, en Tunisie, en Égypte, en Syrie ont écrit en lettres de sang sur les murs de leur Cité le mot « démocratie ». Ici, nous avons la possibilité de l’exercer. Mais trop souvent, trop de gens dans nos sociétés modernes n’en comprennent ni les tenants ni les aboutissants.

Voilà pourquoi je suggère aux responsables de l’UQAC d’imposer, s’il le faut, un ou deux cours sur la démocratie (Théorie sur la démocratie et Démocratie appliquée) aux étudiantes et aux étudiants inscrits dans les programmes d’études de sciences appliquées.

Marcel Lapointe, Saguenay.

jeudi 3 novembre 2011

Un nom signifiant

Excellente suggestion dans le Quotidien de Saguenay du 3 novembre, que celle de l’historienne et auteure, Russel Aurore Bouchard, de renommer le boulevard Talbot reliant le Saguenay-Lac-Saint-Jean au reste du monde, du nom de « Route Chicoutimi ».

Cela va bien plus loin que, juste sauver les meubles. Les Saguenéens et les Jeannois ont un devoir de mémoire envers l’histoire de notre région qui raconte que Chicoutimi, surnommée à l’époque « La reine du nord », fut la première ville à avoir pris racine au Saguenay et été le déclencheur socio-économique notre belle et grandiose région.

Tous les Saguenéens et les Jeannois doivent bien cela au toponyme Chicoutimi.

Marcel Lapointe, Saguenay.

mercredi 2 novembre 2011

Profanation d'originaux

Après lecture dans le Quotidien d’hier qu’une une manif « halloweeneste » a eu lieu dans un cimetière de la région, j’ai ressenti plus que le simple malaise du curé de la place.

Non, Manon Fortin vous ne capotez pas pour rien. Aujourd’hui, on ne respecte plus rien. C’est de la profanation qui s’est produite à cet endroit! Qui voudrait voir une bande d’imbéciles déguisés en je ne sais quoi, danser, chanter, s’émoustiller sur la tombe de ses parents? Les adultes qui ont eu d’idée d’organiser cette connerie? J’en doute.

Je ne suis ni pratiquante ni croyante, mais je trouve que l’on est rendus bien bas quand on pousse le crétinisme à ce point. Et dire que ce sont des adultes (supposément) ayant surement de leurs ancêtres en ce lieu qui ont décidé d’entrainer leurs enfants à poser un tel geste.

Si des musulmans ou quelconques individus d’une autre religion de celles et ceux qui reposent dans le cimetière de l’Ascension avaient agi ainsi, je vois déjà la vague d’intolérance et de racisme qui aurait déferlée.

Élisabeth Proulx, Lac-Saint-Jean-Est.

mardi 1 novembre 2011

Le pantalon du maire de Saguenay.

Les maires des villes du Lac-Saint-Jean, l’autre région, prient, supplient même le maire de Saguenay de venir s’asseoir à la Conférence régionale des élus, pour se prêter avec eux à l’exercice de la démocratie. Lui refuse. Pathétique!

Le maire Tremblay répond qu’il n’a pas de temps à perdre là à palabrer avec ses homologues de la région. Il est trop occupé notre maire; souvent absent de sa ville parce qu’il voyage beaucoup : Allemagne, Slovénie, France, Arménie. D’un autre côté, Il pourrait peut-être faire l’honneur de sa présence à l’auguste instance régionale, mais pour un maximum d’une heure. Cette présence pourrait, par exemple, prendre la forme d’une conférence sur un des multiples sujets qu’il donne l’impression de bien maîtriser? Questions et réponses incluses.

À mon idée, la véritable raison de ce refus systématique du premier magistrat de Saguenay de siéger à la CRE repose sur le fait qu’il serait obligé de discuter, débattre d’égal à égal avec ses égaux; ce qui est trop demandé à son égo. Cela n’empêche pas Jean Tremblay de très bien tirer son épingle du jeu quand vient le temps de s’imposer sur le plan régional. Il l’a bien démontré avec le dossier des sentiers de motoneige.

Il a réussi, par ailleurs, à mettre dans sa petite poche arrière le maire de Saint-Félicien, Gilles Potvin. Le maire jeannois refuse de s’embrouiller avec le maire de Saguenay, déclarant qu’il ne peut se permettre de perdre une subvention annuelle de cent mille dollars accordée au zoo : cadeau de Ville Saguenay.

Le pantalon de Jean Tremblay est comme la plupart des pantalons d’hommes, il possède quatre poches. Il lui en reste encore trois à combler pour asseoir son règne sur le Lac-Saint-Jean et prendre le plein contrôle des deux régions. Y parviendra-t-il un jour ? L’avenir nous le dira.

Marcel Lapointe, Saguenay.