Concernant l’activité forestière régionale qu’il faut préserver face au Plan Nord du gouvernement, les pourcentages volent de tous bords, tous côtés, de telle sorte que le commun des mortels a de la difficulté à s’y retrouver.
Dans le journal, Le Quotidien d’aujourd’hui, André Tremblay, président du Conseil de l’industrie forestière du Québec, nous parle d’une amputation équivalente à 25 % de la capacité de coupe de bois du Québec occasionnée par les exigences du Plan Nord. Cela, je le comprends. Les péquistes, de leur côté, dénoncent le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pierre Arcand, qui a déclaré vouloir soustraire 50 % du territoire forestier à la coupe des arbres. Ils n’ont pas tort, puisqu’il n’y a pas si longtemps, le même ministre a parlé d’une vraie protection de 12 % du territoire, alors que les forestières pourraient se servir dans le 38 % restant. Bernard Généreux, préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, y ajoute son grain de sel : il aura disparition de 50 % de l’activité forestière actuelle due au Plan Nord.
Moi, ce que j’ai compris, c’est que sur 50 % du territoire identifié par le Plan Nord du gouvernement, la coupe de bois sera interdite, sauf exception. Interdite à une majorité d’endroits où, de toute façon, jamais les forestiers n’ont encore mis les pieds. Alors, il est faux de dire comme le fait Bernard Généreux que 50 % de l’activité forestière actuelle devrait disparaître avec le Plan Nord.
Si l’on désire mobiliser une population derrière une cause, il faut d’abord et avant tout qu’elle en saisisse bien les enjeux. Faudra-t-il demander au chanteur Richard Desjardins de venir ici pour nous démêler tout ce cafouillis de discoureurs?
Élisabeth Proulx, Métabetchouan-Lac-à-la-Croix.
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