On apprend dans le Quotidien que les autorités municipales de Saguenay ont de plus en plus de difficulté à défrayer les dépenses liées au régime de retraite des fonctionnaires. Mais comment cela est-il devenu possible? Alors que le maire ne cesse de nous rassurer quant à sa gestion irreprochable du budget de la ville.
Savez-vous qu’au chapitre de la rémunération globale incluant les salaires, le temps chômé, les retraites et autres avantages, les employés municipaux reçoivent 42 % de plus que les employés de la fonction publique et du secteur privé ? Cet écart inacceptable est en bonne partie dû au laxisme des élus municipaux.
Aujourd’hui le maire Jean Tremblay déclare, flagorneur et sulfureux, à son électorat que cela ne peut plus durer, alors qu’il fait lui-même partie du problème, ayant été trop mou jadis devant les demandes des employés. Mintenant, il déclare candidement que ce n’est pas à ceux qui n’ont pas de fonds de pension à payer pour ceux qui en ont un, que ce sont les contribuables qui paient avec leur compte de taxes. Aurait fallu y penser avant, mais…
Un compte de taxes plus bas qu’ailleurs, ce thème si cher à Jean Tremblay, sera son dada favori au fur et à mesure que se profilera la prochaine élection, pour détourner notre attention de la dette municipale. « Voyez, chers électeurs, votre compte de taxes sera, encore en 2112, inférieur à celui des autres villes du Québec semblables à la mienne. Plus ! Je vais encore creuser l’écart ». La dette municipale, elle, va-t-il l’abandonner à son remplaçant? Pardon! À son successeur et ses congénères?
Si notre maire était vraiment sincère et transparent, lorsqu’il fait allusion au compte de taxes dans ses sorties à la télé et dans les journaux, il pourrait nous expliquer comment il va s’y prendre pour juguler la dette municipale qui ne cesse de gonfler.
Marcel Lapointe, secrétaire de l’ERD, Saguenay.
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