Les maires des villes du Lac-Saint-Jean, l’autre région, prient, supplient même le maire de Saguenay de venir s’asseoir à la Conférence régionale des élus, pour se prêter avec eux à l’exercice de la démocratie. Lui refuse. Pathétique!
Le maire Tremblay répond qu’il n’a pas de temps à perdre là à palabrer avec ses homologues de la région. Il est trop occupé notre maire; souvent absent de sa ville parce qu’il voyage beaucoup : Allemagne, Slovénie, France, Arménie. D’un autre côté, Il pourrait peut-être faire l’honneur de sa présence à l’auguste instance régionale, mais pour un maximum d’une heure. Cette présence pourrait, par exemple, prendre la forme d’une conférence sur un des multiples sujets qu’il donne l’impression de bien maîtriser? Questions et réponses incluses.
À mon idée, la véritable raison de ce refus systématique du premier magistrat de Saguenay de siéger à la CRE repose sur le fait qu’il serait obligé de discuter, débattre d’égal à égal avec ses égaux; ce qui est trop demandé à son égo. Cela n’empêche pas Jean Tremblay de très bien tirer son épingle du jeu quand vient le temps de s’imposer sur le plan régional. Il l’a bien démontré avec le dossier des sentiers de motoneige.
Il a réussi, par ailleurs, à mettre dans sa petite poche arrière le maire de Saint-Félicien, Gilles Potvin. Le maire jeannois refuse de s’embrouiller avec le maire de Saguenay, déclarant qu’il ne peut se permettre de perdre une subvention annuelle de cent mille dollars accordée au zoo : cadeau de Ville Saguenay.
Le pantalon de Jean Tremblay est comme la plupart des pantalons d’hommes, il possède quatre poches. Il lui en reste encore trois à combler pour asseoir son règne sur le Lac-Saint-Jean et prendre le plein contrôle des deux régions. Y parviendra-t-il un jour ? L’avenir nous le dira.
Marcel Lapointe, Saguenay.
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